Louis Lafortune, Le Droit
Le mardi 12 septembre 2006 – Les immigrants du Québec qui apprennent le
français sont souvent victimes de discrimination quand vient le temps de se
trouver un emploi parce que de nombreux employeurs exigent la connaissance de
l’anglais.
C’est ce que soutient Impératif français dans un mémoire déposé, hier, à la
Commission de la culture de l’Assemblée nationale à Québec. Le président du
mouvement, Jean-Paul Perreault, affirme que l’exigence de l’anglais nuit à tous
les Québécois, mais surtout aux immigrants, car le taux de chômage est deux fois
plus important chez les minorités visibles.
«Le gouvernement doit intervenir pour que cesse l’exclusion qui prive les
nouveaux arrivants de la possibilité de travailler en français, a dit M.
Perreault. On les invite à suivre des cours de français afin de faciliter leur
insertion sociale, mais malheureusement lorsqu’ils se présentent chez plusieurs
employeurs, ils se voient refuser l’emploi parce qu’ils ne connaissent pas
l’anglais. C’est une forme de discrimination qui n’a pas sa place.»
Souvent la demande de l’anglais n’est pas justifiée, selon M. Perreault. «Il
y a à peine 4 % de la population québécoise qui parle uniquement l’anglais.»
Le gouvernement provincial doit adopter, au printemps 2007, une politique de
lutte contre le racisme et la discrimination. Une série de consultations
publiques à ce sujet sont prévues cet automne.
Pour en savoir davantage :
http://www.cyberpresse.ca/article/20060912/CPACTUALITES/60912076/1019/CPACTUALITES
LE DROIT DE TRAVAILLER EN FRANçAIS
(CJRC)- Impératif français vient de déposer un mémoire auprès de la
Commission de la culture de l’Assemblée nationale du Québec.
L’organisme dénonce la discrimination de certains employeurs envers les
immigrants qui ne connaissent pas l’anglais.
Jean-Paul Perreault estime qu’il est fréquent qu’un immigrant se voie refuser
un emploi parce qu’il ne peut s’exprimer en anglais.
Le mémoire propose une série de mesures visant le respect fondamental des
Québécois de travailler en français, tel que stipule l’article 4 de la Charte de
la langue française.
http://www.corusnouvelles.com/nouvelle-imperatif_francais_defend_immigrants-26165-4.html
André Joly / CJRC