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Historique du mouvement Impératif français

Bâtir l’avenir : d’hier à demain

L’année 1975 marque une cassure historique à Aylmer. L’état de subordination historique des Canadiens français de la ville est déstabilisé par l’affirmation des nouveaux Aylmerois. Certains irritants, notamment, l’unilinguisme de plusieurs employés de la ville, de membres d’organismes communautaires et de propriétaires de commerces, l’affichage commercial anglais, la prédominance de l’anglais au conseil municipal, ne sont plus tolérés par de nombreux arrivants provenant principalement des quatre coins du Québec et d’ailleurs.

L’appel public de Lyse Daniels-Cesaratto « Je suis une Québécoise désireuse de vivre en français » est entendu. Le 25 mars 1975, Impératif français voit le jour. Les membres fondateurs se donnent pour mission de défendre et de promouvoir le français et d’organiser des activités culturelles à Aylmer.

Rapidement, l’efficacité et le dynamisme d’Impératif français lui permettent d’accroître son rayonnement dans la région de l’Outaouais, puis au Québec tout entier. Quelques années plus tard, l’émergence d’Internet positionne l’organisme comme défenseur de la diversité culturelle mondiale afin de maintenir l’influence de la langue française dans le concert des nations.

Aujourd’hui, Impératif français est présent dans les débats publics, crée et diffuse des campagnes promotionnelles d’intérêt public, invite des artistes de renommées pour de nombreux spectacles tout en accordant une place prépondérante à la relève, organise de nombreux projets culturels pensés pour tous et particulièrement « par » et « pour » la jeune génération…

Si Impératif français est si présent et a autant d’influence après plus de 35 ans, c’est grâce à la pluralité et l’originalité de ses interventions.

« Il fait un froid de canard. »

En français, ça se dit mieux.

« Avoir la tête dans les nuages. »

En français, ça se dit mieux.