En flagrant délit d’anglicisme : un lien vers la bible de M. De Poli, le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française
Par Le Figaro avec AFP à l’hyperlien du Figaro pour plus : Daniel De Poli, chasseur d’anglicismes et terreur bienveillante de la presse francophone (lefigaro.fr)
« «Joint-venture» ou «coentreprise» ? «Big data» ou «mégadonnées» ? Fonctionnaire au ministère des Transports, un amoureux de la langue française bataille depuis près de 25 ans contre l’usage abusif des mots étrangers. »
« Il est la terreur des journalistes de langue française qui abusent des anglicismes. Ses courriels commencent invariablement par les mêmes mots. «Je me permets de vous écrire car…» ; suivent alors un ou plusieurs exemples des termes anglais employés par le journaliste destinataire. «J’ai lu avec intérêt votre article publié hier, mais souhaitais cependant faire une remarque concernant l’emploi de l’anglicisme think tank», peut-on lire dans un de ses courriers électroniques. «L’expression française équivalente et courante est groupe de réflexion» ». (Le Figaro)
« L’avocat du bon usage de la langue fournit immanquablement «un outil» aux journalistes qu’il pince en flagrant délit d’anglicisme : un lien vers sa bible, le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française, qui suggère des équivalents aux termes anglais. Au lieu de «services de cloud», le dictionnaire propose ainsi de poétiques «services infonuagiques» qui n’attendent que de traverser l’Atlantique. «Les Québécois, ce sont les meilleurs. Je ne leur écris jamais, confie ce fils d’immigrés italiens, un brun poivre et sel au rire tonitruant. On sent qu’il y a chez eux une vraie volonté de combattre l’invasion de l’anglais». »