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Protection du public – Les dérives canadiennes à l’égard des droits constitutionnels

Mélanie Jolie
Mélanie Jolie

« Le mode actuel de gestion de la fonction traduction au sein de l’appareil fédéral met à risque l’application de la Loi sur les langues officielles et entraîne des conséquences préjudiciables pour le gouvernement du Canada et pour les Canadiens. Le statu quo ne saurait donc être permis. »

« La première de ces dérives a été d’inciter les ministères et organismes fédéraux à cesser de faire traduire certains de leurs documents ou à ne le faire que sur demande ou encore à recourir à des ressources non qualifiées pour le faire. Cela va à l’encontre des droits linguistiques des Canadiens.

La deuxième a été de pousser bon nombre de ministères et organismes fédéraux à créer un « deuxième Bureau de la traduction », contrairement à la directive du Conseil du Trésor (décision no 831371) et surtout en dépit du fait qu’ils ne possèdent pas l’expertise pour le faire. Il en résulte des bris de sécurité et de confidentialité, quantité de textes étant traduits par n’importe qui n’importe où dans le monde.

La troisième a été de morceler le pouvoir d’achat du gouvernement du Canada en traduction entre tous les ministères et organismes fédéraux et ainsi de contribuer grandement à la fragmentation et à l’affaiblissement de l’industrie canadienne de la traduction, laquelle joue un rôle crucial dans les communications entre les communautés de langues officielles. »

La version intégrale de cette lettre est accessible à https://ottiaq.org/wp-content/uploads/2019/06/OTTIAQ-Langues-officielles-traduction-et-protection-du-public.pdf

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