Tout le monde est censé parler français au Québec, sinon l’apprendre.
À quoi rime alors cette exigence à l’embauche de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas à savoir qu’« étant donné le caractère bilingue de la société québécoise, le bilinguisme français et anglais est nécessaire » pour occuper un emploi au sein de son établissement?
Cette pratique d’exclusion et de discrimination à l’embauche au Québec prive les citoyens de leur droit de travailler* et les travailleurs, de leur droit de travailler en français**.
Au lieu de pratiquer la discrimination à grande échelle, pourquoi ne pas mettre sur pied un service d’interprètes parlant plusieurs langues pour répondre aux besoins occasionnels des quelques touristes étrangers ne parlant pas français?
* Violation du droit de travailler : puisque le candidat ou la candidate qui ne parle que le français – pourtant la langue commune d’usage public au Québec – verra sa demande d’emploi rejetée, et ceci, pour le plus souvent accommoder des gens qui refusent d’apprendre le français.
** Violation du droit de travailler en français : puisque cette exigence peut contrevenir à l’article 4 de la Charte de la langue française : « Les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français. »
Adresses utiles :
Institut universitaire en santé mentale Douglas
francine.bourassa@douglas.mcgill.ca
Réjean Hébert
Ministre de la Santé et des Services sociaux
ministre@msss.gouv.qc.ca
Diane De Courcy
Ministre responsable de la Charte de la langue française
cabinet@micc.gouv.qc.ca