Extrait du site Web de La Tribune
David Bombardier
La Tribune
Quarante employés de la Ville de Sherbrooke profitent d’une prime au bilinguisme, ce qui constitue un dangereux précédent aux yeux du président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault.
La Ville de Gatineau voulait instaurer une telle prime en s’inspirant de Sherbrooke, mais la mesure a suscité un important tollé chez les politiciens et au sein de la population. Les élus gatinois ont finalement fait marche arrière mardi, sans justifier leur décision. «C’est une mentalité de colonisés», s’insurge le président d’Impératif français, en entrevue à La Tribune.
À Sherbrooke, la prime au bilinguisme est totalement passée sous le radar lorsqu’elle a été accordée par les élus, il y a deux ans, lors du renouvellement de la convention collective des syndiqués cols blancs. Il s’agissait alors d’une première dans une municipalité du Québec. Le syndicat en faisait la demande depuis plusieurs années, indique Alain Thomas, conseiller principal aux relations avec les employés à la Ville.
Au total, 40 employés qui traitent directement avec la population reçoivent une prime de 45 cents de l’heure (environ 800 $ par année) parce qu’ils ont une maîtrise suffisante de l’anglais et qu’ils doivent parfois utiliser cette langue dans le cadre de leur travail.
Texte complet dans La Tribune de vendredi.