La visite de M. Alain Dubos pour le lancement québécois et nord-américain de son livre est reportée en avril 2012.
Nous communiquerons de nouveau avec vous en février ou mars prochain pour planifier avec vous sa visite au Québec et le lancement de son livre.
Nous vous remercions de votre compréhension.
« Chers amis Québécois,
C’est avec regret que je dois différer mon séjour chez vous, séjour destiné à aider le lancement de mon roman Les Tribus du Roi outre-Atlantique.
Des problèmes techniques totalement indépendants de ma volonté rendent impossible la livraison des ouvrages pour le Salon de Montréal, dans quinze jours. Dans ces conditions, je ne peux qu’annuler un projet devenu caduc et vous prie très sincèrement de bien vouloir m’en excuser.
J’espère que nous aurons l’occasion de nous rencontrer au Printemps prochain, en Avril plus précisément, au Salon du Livre de Québec, manifestation pour laquelle nous avons désormais, ici et au Québec, le temps de préparer ma participation.
Avec mon bien cordial salut,
Alain Dubos. »
De la belle visite !
LA GRANDE PAIX DE MONTRÉAL : « LES TRIBUS DU ROI »
Alain Dubos sera au Québec de 16 au 25 novembre pour le lancement québécois et nord-américain de son livre « Les Tribus du Roi », un roman à forte saveur historique évoquant la Grande Paix de Montréal en 1701.
La trame romanesque s’appuie sur les destinées fort différentes de deux frères survivants du massacre de Lachine, en Août 1689. Daniel et François Beauchêne vont traverser la guerre, l’un comme milicien puis coureur des bois, l’autre comme écolier doué puis futur secrétaire des gouverneurs Frontenac et Callières. Leurs amours seront pareillement contrastées, des tribus indiennes aux demeures patriciennes de Québec.
Au hasard de leurs rencontres et de leurs aventures, les frères Beauchêne côtoient ce qui fut la société canadienne de l’époque, Puissants et humbles, soldats et voyageurs, Sauvages alliés ou non, religieux et filles des rues, capitaines et aristocrates, armateurs, et le peuple de la colonie, si divers et coloré, serré derrière les frêles remparts des deux cités laurentines.
L’agonie de l’Iroquoisie est le fil rouge du récit, jusqu’à la paix enfin signée. En vérité, c’est une grande page de l’Histoire de France (et de l’Amérique), oubliée ou méconnue qui s’écrit ici.
Le roman paraîtra le 3 novembre 2011 aux éditions Presses de la Cité.
L’auteur sera présent au Salon du livre de Montréal du 16 au 20 novembre.
M. Dubos sera disponible pour conférences du 21 au 25 novembre prochain. Le mardi 22 novembre est toutefois réservé puisqu’invité par notre organisme, M. Dubos présentera son nouveau roman à la Maison des auteurs de Gatineau. Il reste quelques bonnes dates…
Pour entrevues ou conférences, veuillez communiquer avec l’auteur M. Dubos à dubosalain@gmail.com. Vous trouverez la biographie de M. Dubos ci-dessous.
Source :
Jean-Paul Perreault
Impératif français
www.imperatif-francais.org
BIOGRAPHIE
ALAIN DUBOS
Spécialiste des grands romans et des sagas familiales, épris d’Histoire, Alain Dubos a, en une dizaine d’années, réalisé un travail romanesque unique en son genre : de l’Acadie à la Louisiane, du Manitoba au Canada de Frontenac et de Papineau, avec un détour par les repaires des frères Lafitte, il a réussi à brosser un portrait quasi complet de ce que fut, de Louis XIV à Bonaparte, l’Amérique française.
Apportant à chaque fois un travail minutieux et fidèle dans la reconstitution et l’évocation d’une époque, il s’est attaché à décrire la réalité d’un pays, le quotidien des hommes, avec ce regard humaniste et généreux qui le caractérise. Avec Acadie, terre promise (Presses de la Cité, 2002) et Retour en Acadie (Presse de la Cité, 2003) Alain Dubos livrait une bouleversante saga sur la tragédie d’un peuple oublié, les Acadiens. La Plantation de Bois-Joli, (Presses de la Cité, 2005) plonge le lecteur dans le monde des planteurs, des Créoles et des esclaves de la Louisiane espagnole à la fin du XVIIIe siècle. La Baie des Maudits (Presses de la Cité, 2006) donne chair à la légende de Jean Laffite, corsaire louisianais rebelle, « pirate-patriote », séducteur épris d’aventure et de liberté, pionnier de la conquête de l’Ouest américain au tout début du XIXe siècle. Les Amants du Saint-Laurent (Presses de la Cité 2008) et Rouges Rivières (Timéé, 2009) ont appris bien des choses au public français sur les révoltes canadiennes des Patriotes et des métis de Louis Riel. Enfin, bouclant la boucle, Alain Dubos s’est attaqué à la Grande Paix de Montréal avec Les Tribus du Roi , opus dont la sortie est prévue pour le 3 novembre 2011.
Alain Dubos est membre des Amitiés Acadiennes et du G.E.M (Groupement des Ecrivains Médecins) et il se bat depuis plusieurs années aux côtés d’associations comme France-Louisiane pour que l’Histoire du Québec, de l’Acadie, de la Louisiane, en un mot de l’Amérique française soit intégrée dans les manuels d’Histoire de France, au même titre que la Révolution de 1789 ou l’Épopée Napoléonienne.
Il est d’autres facettes du romancier, d’autres terrains sur lesquels Alain Dubos a pu exercer quelques talents.
Ancien vice-président de Médecins sans Frontières, initiateur de missions en Orient et en Afrique, acteur et témoin, il fut l’un des pionniers d’une œuvre humanitaire récompensée par le Prix Nobel de la Paix en décembre 1999.
Il poursuit aujourd’hui dans l’ombre et bénévolement son engagement en se mettant au service des plus démunis : en mars 2006, il a participé à une mission au Cambodge avec l’association Aide à l’Enfant Réfugié (parrainée par Claudia Cardinale et Robert Hossein). Rappelons qu’en 1980, Alain Dubos fut l’un des premiers à dénoncer le génocide des Kmers rouges en publiant La Rizière des Barbares aux éditions Julliard.
Alain Dubos a violé sa première frontière à l’âge de trente-huit ans. Accompagné d’un complice nommé Philippe de Dieuleveult, ce médecin né en Tunisie en 1943, baigné de culture classique au lycée de Carthage, franchissait ainsi clandestinement, en mars 1981, au milieu d’une troupe de maquisards lourdement armés, le double trait de labour séparant la Turquie du Kurdistan iranien.
Comment un pédiatre – ancien interne, collaborant à des revues médicales et créateur de l’une d’elles, Nouveaux Médecins – pouvait-il se trouver là à esquiver patrouilles et hélicoptères au plus fort des répressions “ ayatollesques ” ?
L’Afrique natale, le souvenir d’un père médecin-chirurgien-accoucheur dans le bled tunisien, la nostalgie d’un paradis perdu dans le fracas des armes, l’exil, suivi de la difficile nécessité de s’enraciner dans le sol mystérieux de la mère patrie, tout cela peuple la mémoire et forge la conscience. Le refus de la routine, la rencontre avec une toute jeune organisation humanitaire, Médecins sans frontières, font le reste et c’est le départ en 1978 pour la Thaïlande et ses cohortes de réfugiés.
De cette expérience vécue naît La Rizière des barbares (Julliard, 1980), préfiguration exacte de ce que la presse puis le cinéma plus tard via le film La Déchirure relèveront de cette tragédie. Au plus fort de l’expansionnisme soviétique – Cambodge, Vietnam, Afghanistan, Éthiopie, Nicaragua ont basculé -, dénonçant la désinformation ambiante et les masques dont s’affublent les totalitarismes, Alain Dubos s’engage dans un combat pour la vérité, ce qui lui vaut au passage un procès en diffamation, qu’il gagne.
Les années 1980 verront le French Doctor se partager assez équitablement entre une clientèle désespérée par ses absences répétées, la vice-présidence de Médecins sans frontières, qui lui permettra d’initier des missions parmi les plus périlleuses qu’ait connues l’organisation, et l’écriture. Entre ses séjours libanais passés à ouvrir des hôpitaux dans les sous-sols de Beyrouth, sous des obus de toutes provenances (syriens en 81, israéliens en 82, multinationaux en 83), un long voyage dans le Moyen Âge afghan, des explorations au Kurdistan, des visites sur le front Iran-Irak, des missions en Afrique noire et en Amérique centrale, Dubos écrit La Fin des mandarins (Julliard, 1982), L’Embuscade (Presses de la Cité, 1983, roman sur l’Algérie), participe à des ouvrages de pédiatrie, avant de publier Tu franchiras la frontière (Julliard, 1986) et Sans frontières (Presses de la Cité, 2001), deux ouvrages directement inspirés par ses expériences de médecine humanitaire.
En 1988, Alain Dubos se lance dans l’audiovisuel et fonde, en compagnie d’une poignée de précurseurs, la première chaîne de télévision thématique professionnelle, Canal Santé. À ce titre, Dubos crée, produit et anime plus de 250 émissions à destination du monde de la santé, jusqu’en 1992.
Tout en continuant d’exercer sa profession de pédiatre, Alain Dubos revient à l’écriture et à sa terre ancestrale, les Landes, et publie en 1996 Les Seigneurs de la haute lande, une histoire d’hommes libres dans le grand désert d’avant la forêt. Suivent La Palombe noire et La Sève et la Cendre, études romanesques de l’univers très particulier des propriétaires et métayers landais. Le Secret du docteur Lescat constitue le quatrième volet de cette traversée d’un pays devenu touristique qui demeure pourtant mal connu du grand public.
Ce roman ou la vie quotidienne d’un médecin de campagne à la fin du 19e siècle, rencontre un formidable succès critique et public (classé plusieurs semaines dans les meilleures ventes dans Le Point et dans Le Nouvel Observateur). Dans La Mémoire du Vent, Alain Dubos a complété cette série, avec pour thème les deux terribles tempêtes (1999 et 2009) qui ont ravagé son terroir landais.
Son nouveau roman, Les Tribus du Roi, évoquant la Grande Paix de Montréal en 1701, paraîtra donc le 3 novembre 2011.