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LES FORCES OCCULTES GOUVERNEMENTALES

Quelles sont les forces occultes gouvernementales agissantes dans ce dossier? Et quel est le rôle de l’Office québécois de la langue française (OQLF) et de sa haute direction dans celui-ci?

La lecture de la lettre suivante, des deux notes de service du vice-recteur de l’Université de Sherbrooke, la première du 16 juillet et la seconde du 11 novembre, ainsi que de l’article du journal La Tribune « L’Université de Sherbrooke parle fourchelangue » du mardi 23 décembre dernier soulève plusieurs interrogations fort inquiétantes sur l’origine des forces anglicisantes de nos établissements postsecondaires « de langue française » au Québec.

Plusieurs de ces textes se contredisent!!!

Jean-Paul Perreault
Président
Mouvement Impératif français

Lettre du 19 novembre 2008 :

Le 19 novembre 2008

Madame Christine St-Pierre
Ministre responsable de la Charte de la langue française
Gouvernement du Québec

Madame France Boucher
Présidente
Office québécois de la langue française

Monsieur André Fortier
Sous-ministre associé
Secrétariat à la politique linguistique

Mesdames, Monsieur,

La note de service (ci-jointe) en date du 16 juillet 2008 du vice-recteur à la communauté universitaire, M. Louis Marquis, se voulait très claire : « nous vous demandons de retirer des corridors, dans les meilleurs délais, toute affiche dont le contenu n’est pas en français. Cette prescription s’applique à tous les campus de l’Université de Sherbrooke sur le territoire du Québec » et ajoutait même : « Nous vous invitons à déléguer cette tâche à vos agentes et agents de communication respectifs ou, au cas de vacances, à un membre du personnel de votre faculté ou de votre service. » Difficile d’être plus clair!

La nouvelle note de service (également jointe), en date du 11 courant, expédiée par le même vice-recteur, aux doyens, doyennes, directeurs et directrices de l’Université de Sherbrooke recommande maintenant le contraire. Selon cette nouvelle directive, il n’est plus question « de retirer des corridors, dans les meilleurs délais, toute affiche dont le contenu n’est pas en français »!

Que s’est-il passé entre les deux notes de service? Comment expliquer ce recul de la direction de l’université?

La seconde note de service en rend responsable l’Office québécois de la langue française (OQLF) : « des démarches ont été entreprises auprès de l’Office (…) Ces démarches permettent de baliser nos pratiques (…) qui ont l’appui et l’assentiment de l’Office. »

Selon la seconde note de service, la solution « balisée » par l’OQLF à l’affichage en anglais dans nos université serait « une affichette, rédigée en français, qui explique le contexte de l’activité en question »! De surcroît, la note de service passe sous silence les sites Web unilingues anglais et la publication des résultats des recherches non disponibles en français.

Dans cette même note de service, il est écrit : « des démarches ont été entreprises auprès de l’Office afin de déterminer les avenues de solution qui soient respectueuses de la Charte de la langue française, de la Politique linguistique de l’université de Sherbrooke… » Nous aimerions savoir s’il est vrai que l’OQLF a « banalisé » les pratiques d’anglicisation en cause de l’Université de Sherbrooke. Dans l’affirmative, nous aimerions connaître le nom de la personne à l’OQLF qui a « balisé » de telles pratiques et ses raisons.

Au plaisir de vous lire,

Jean-Paul Perreault
Impératif français
Recheche et communications

Note de service du 16 juillet 2008 :

 

Note du 11 novembre 2008 :

 

Article du journal La Tribune du 23 décembre 2008 :



Adresses utiles :

Madame Christine St-Pierre,
Ministre responsable de la Charte de la langue française
ministre@mcccf.gouv.qc.ca

Madame France Boucher, présidente
Office québécois de la langue française
france.boucher@oqlf.gouv.qc.ca

Secrétariat à la politique linguistique
info@spl.gouv.qc.ca

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