Gaston Laurion fut professeur titulaire de lettres françaises et québécoises à l’Université Concordia. En1973, il a publié un premier recueil de poèmes aux éditions Aquila. En 1987, il a fait une traduction du livre de George Grant intitulé Lament for a Nation, sous le titre Est-ce la fin du Canada? (Hurtubise HMH , Montréal). Il a écrit, en outre, de nombreux articles sur la langue française au Québec ou à contenu nationaliste, en particulier dans les quotidiens Le Jour, Le Devoir et La Presse et les sites Web Vigile, Impératif français… (Extrait en partie de www.editionshumanitas.com)
Messages d’amitié et de solidarité
Gaston Laurion, secrétaire-général du Forum francophone international – Québec est décédé le 23 décembre dernier.
Professeur émérite (à la retraite) de l’Université Concordia, Gaston Laurion était un défenseur engagé du français au Québec, cela depuis quelques décennies. Durant ces nombreuses années, il a souvent pris position en faveur du français dans des écrits publiés notamment dans Le Devoir et La Presse.
Les personnes qui veulent se réunir pour lui rendre un hommage, sont invitées à une petite cérémonie à l’église Saint-Joseph de Bordeaux, au 1650 de la rue Viel à Montréal le 29 décembre prochain à 11 heures.
François Gauthier
Président du FFI-Québec
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Requiescat in pace !
Je tiens à reprendre ici un premier message que j’ai envoyé ce matin à diverses personnes : au nom du FFI-France et d’ « Avenir de la langue française », j’exprime à la famille de Gaston Laurion, à ses amis – d’abord au sein du FFI-Québec – toutes nos sincères condoléances.
N’oublions pas que les trois FFI existants s’étaient accordés pour que Gaston Laurion fût proposé à la présidence du FFI-Monde, comme successeur de Gérard Bissainthe, ancien ministre et recteur haïtien.
Requiescat in pace !
Suivons Gaston Laurion en poursuivant sa lutte pour le français en Amérique et pour l’indépendance du Québec… et de la France !
Vivent le Québec et la France libres !
Albert Salon.
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« Je me souviens »
C’est avec une grande émotion que j’apprends le décès de Gaston Laurion, avec qui je correspondais régulièrement, ces derniers jours encore.
Toutes mes condoléances à sa famille, à ses amis, au FFI-Québec.
Alors que de profonds bouleversements se produisent sur tous les plans, il aura été de ceux qui nous aident à tenir le cap, et à faire entendre une voix française dans le monde.
"Je me souviens"
Denis Griesmar
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Quelle triste nouvelle en ce jour de Noël.
J’ai rencontré Gaston Laurion en octobre dernier, chez Jacques Bergeron et ensuite chez lui. Je relisais ses ouvrages et notamment sa magnifique adaptation des lais de Marie de France et sa traduction de l’ouvrage de Grant et ses réflexions sur le « nationalisme canadien ».
Nous envisagions une action sur la présence française au Vietnam voire un colloque avec un cousin de l’empereur Bao Daï
Poursuivons son œuvre. En espérant que Jacques Bergeron puisse nous représenter le 29 décembre.
Merci, cher François Gautier.
Cordialement
Joël Broquet
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Je suis abasourdi
Je suis abasourdi devant l’annonce du décès de mon ami Laurion.
Je le savais malade, puisqu’il m’avait fait part de la maladie qui le rongeait.
Aujourd’hui, 25 décembre, sera un Noël moins joyeux que je ne le croyais.
Jacques Bergeron
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Outre mes condoléances personnelles…
Je viens, par ailleurs, de recevoir l’annonce du décès de Gaston Laurion. Sans doute aura-t-il droit à quelque chose dans Impératif français et en d’autres endroits. Puis-je vous suggérer de joindre, outre mes condoléances personnelles à sa famille, au FFI-Québec, et à ses amis indépendantistes, celles du FFI-France que je préside ?
En précisant que les trois FFI existants s’étaient entendus pour que Gaston Laurion devînt le prochain président du FFI-Monde, dès qu’une occasion se fut présentée de réunir l’assemblée générale des trois sections.
Je vous souhaite, à vous et aux amis, un bon passage vers le nouvel « annus horribilis » que 2009 risque bien d’être.
Mais à quelque chose malheur est bon : nous pourrions tous remercier les Etats-Unis et les gnomes financiers et les Madoff et divers escrocs de Wall Street et de la City, qui nous ont fait cet énorme et monstrueux cadeau de la grande crise, si beaucoup de gens chez vous comme chez nous se rendaient mieux compte de la grave erreur qui consiste à tout miser sur le matérialisme et le veau d’or, et retrouvaient la fierté nationale, les voix et voies de l’esprit, et la volonté de vivre libres.
Vive le Québec et la France libres !
Albert Salon.
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Donner de l’énergie
Toute la Francophonie est aujourd’hui attristée. Un des siens vient de la quitter pour poursuivre son oeuvre de francisation où, nous l’espérons, la diversité linguistique est valorisée et respectée.
Nous remercions M. Laurion pour tout l’appui qu’il a accordé à notre organisme. Nous conserverons de lui le souvenir de l’homme qui savait donner de l’énergie à la cause qu’il défendait.
Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
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