Profondes divergences sur la place du français au Québec
Les attitudes à légard de la diversité linguistique diffèrent des
comportements en situations réelles.
Extraits d’un article publié dans l’hebdomadaire d’information Forum de
l’Université de Montréal
http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2005-2006/20060327/R_etudesEthniques.html
De nouvelles données viennent éclairer les attitudes des francophones et des
anglophones à légard de la diversité linguistique et confirment les divergences
de vues des deux communautés sur cette question.
Des attitudes diamétralement opposées…
Cest au chapitre des attitudes à légard du fait français que les résultats
sont les plus fortement opposés entre francophones et anglophones. Sur une
échelle de 0 à 10 où 10 équivaut à un accord total avec lénoncé, le score
global des francophones atteint 8,3 lorsquil sagit dévaluer «limportance des
mesures destinées à faire du français la langue de communication publique»; au
même énoncé, le score des anglophones nest que de 1,9. Les immigrants sont plus
sensibles que les anglophones de souche à la protection du français puisquils y
accordent collectivement une note de 3,5.
Les francophones désapprouvent fortement la possibilité que pourraient avoir
des commerces ou des services publics de ne pas afficher en français puisquils
donnent la note de 2,5 à un tel énoncé. En revanche, les anglophones et les
immigrants sont très favorables à cette perspective: ils lui accordent des notes
respectives de 8,2 et de 7.
Pour prendre connaissance de tout l’article:
http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2005-2006/20060327/R_etudesEthniques.html
(Le 27 mars 2006)