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RÉFÉRENDUM FRANCE

à l’approche du vote sur le projet de constitution européenne, permettez-moi
de vous transmettre l’adresse d’un site où l’on trouve de bons textes de
réflexion sur des questions fondamentales touchant l’Europe de demain :


http://www.referendumfrance.info/

Les Québécois bien informés se soucient des conséquences de ce vote sur
l’avenir de la France, de la Francophonie et la présence de notre langue commune
dans le monde.

Si la France s’efface et glisse dans l’ombre de technocrates d’une Europe de
plus en plus unitaire et anglicisée, comme cela se dessine (Voir :

http://lingvo.org/diskriminacio/
), n’avons-nous pas quelques raisons
évidentes de désespérer de notre avenir comme nation de langue française en
Amérique ?

De Gaulle avait la réputation de voir loin :

« Pour l’école dirigeante de chaque parti politique,
l’effacement de notre pays est devenue une doctrine établie et affichée. […] D’où l’adhésion à ~l’Europe~ vue comme une construction dans laquelle des
technocrates formant un ~exécutif~ et des parlementaires s’investissant du
législatif ­ la grande majorité des uns et des autres étant des étrangers ­
auraient qualité pour régler le sort du peuple français »

Charles De Gaulle, dans Mémoires d’espoir
Voir :

http://www.referendumfrance.info/REFLEX/REFLEX_PageLeMonde.html

Lui, un des constructeurs de l’Europe des nations avec l’Allemand Adenauer,
voterait sans doute NON à ce qui est proposé dans le moment. Et Mitterrand ?

Autre :

« L’essentiel pour jouer un rôle international, c’est
d’exister par soi-même, en soi même, chez soi.
Il n’y a pas de réalité internationale qui ne soit d’abord une réalité
nationale.
Il faut qu’un pays qui veut jouer son rôle dans le monde prenne les voies qui
le lui permettent.
Or, cela revient, d’abord, à se constituer un état.
On n’a jamais vu un pays exister internationalement – sinon comme élément de
trouble – sans un état, c’est-à-dire sans une organisation qui dirige
l’ensemble des citoyens, qui soit acceptée, reconnue par la masse des
habitants et qui mène le pays tout entier vers le mieux.
Il n’y a pas d’état qui compte, s’il n’apporte pas au monde quelque chose qui
concourt au progrès technique du monde.»



Président Charles De Gaulle
, Saint-Louis, Sénégal, 23 septembre 1959.

Bonne chance !


Pr Jean-Luc Dion

Titulaire retraité de Génie électrique
Spécialiste en ultrasons et cavitation acoustique
Université du Québec à Trois-Rivières

P.S. N’hésitez pas à faire partager ce texte à vos
correspondants si vous pensez que cela peut stimuler leur réflexion à l’approche
de cette échéance…

(Le 24 mai 2005)

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