VIRGINIE
Ou du mépris comme valeur d’espèces ?
(Télévision de Radio-Canada, lundi au jeudi, 19 hres)
auditoire@radio-canada.ca
cbvt@radio-canada.ca
Des « SORTIE – EXIT » dans l’école de Virginie…
Là, vraiment, c’en est trop.
Je veux bien constater que la société d’état soit devenue un «Canadarm»
depuis que le Parti Libéral du Canada a pris le pouvoir en 1993 sous la houlette
de M. Jean Chrétien, et maintenant M. Paul Martin; je veux bien constater,
aussi, que la SRC ne dévoile jamais ses charmes sans afficher ostensiblement son
pendant bien «canadian» en se présentant toujours sous la robe de
«CBC-Radio-Canada» (alors que l’inverse – i.e. la présence du sigle SRC auprès
de celui de CBC – n’est jamais, non, jamais de mise), mais de là à nous enfoncer
dans la gorge le «canadian bilinguism» (entendons: le rabougrissement explicite
de la francité en Québécie) jusque dans les téléromans québécois, eh bien il y a
des «illimites» à l’indécence dont les grands manitous de la «Canadian
Broadcasting French Television» (CBFT) ne semblent visiblement pas – et ce,
toujours non moins ostensiblement – se formaliser.
Radio-Canada était devenue depuis une décennie un générateur de pubs, de
commercialités dans tous les styles et de déceptions en tous genres.
Or elle a décidé fièrement de franchir un nouveau pas : elle devient
désormais objet de mépris.
Bravo Robert Rabinovitch !
Bravo Daniel Gourd !
Et enfin, Bravo Fabienne Larouche !
Vous êtes manifestement des « proud Canadians ».
Marcelin Gélinas
Lévis, Québec
m.gelinas@moncanoe.com
(Le 3 février 2004)