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PRODUCE DÉPÔT

Le journal Le Droit du mardi 15 juin 2004 nous apprend que Produce Dépôt
de Gatineau vient de fermer ses portes en invoquant des raisons culturelles pour
justifier sa décision. Cette fermeture est annoncée uniquement en anglais par
une note affichée sur la porte du commerce.

On se rappellera qu’Impératif français avait décerné son célèbre Prix
Coco 2003-2004 (PRIX CITRON ET COCO)
à Produce Dépôt, cette entreprise ontarienne venue imposer aux Québécois une
culture et une langue qui ne sont pas les leurs. Les Prix Citron et Coco
d’Impératif français ont pour objectif de sensibiliser certains organismes,
entreprises ou personnes à la nécessité de faire plus et mieux pour la langue et
la culture françaises. Impératif français écrivait, lors de la remise du
Prix Coco destiné à Gatineau : « Gatineau – à certaines entreprises, notamment
United Furniture Warehouse (united@sprint.ca)
et Produce Dépôt (contactus@producedepot.ca)
qui imposent aux Québécois des noms d’entreprises anglais. »

Le journaliste du Droit Louis Lafortune écrit : « Frustrés par la loi sur
l’affichage en français et par un marché difficile à percer, les propriétaires
de Produce Dépôt de Gatineau ont fermé leur magasin de fruits et légumes dans la
nuit de samedi à dimanche sans avertir la cinquantaine d’employés. Ouvert depuis
février, le magasin du boulevard Maloney a été vidé de sa marchandise en
quelques heures et les employés se sont heurtés à des portes closes dimanche
matin. Seule une note en anglais annonce la fermeture. [.] »

Il n’y a pas à dire, cette entreprise ontarienne aurait grandement besoin de
suivre des leçons sur la gestion des ressources humaines, la mise en marché et
le respect de la clientèle!

Plus loin dans son article, le journaliste écrit qu’au Marché frais, commerce
concurrent de Produce Dépôt, « on a dit remarquer un plus grand nombre de
clients [.] »

Impératif français se réjouit d’apprendre que les entreprises et
organismes qui adoptent des pratiques de mise en marché, d’accueil et de service
à la clientèle et une langue de travail en harmonie avec les principales
caractéristiques et spécificités culturelles du marché québécois reçoivent un
plus grand appui des consommateurs québécois. Quant aux autres entreprises,
elles doivent l’apprendre à « leurs frais »!

Il doit y avoir une prime au respect du marché québécois et un coût
additionnel dans le cas contraire. Produce Dépôt vient de l’apprendre! Et
d’autres doivent aussi l’apprendre : les affaires au Québec, ça se brasse en
français.

Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications

Imperatif@imperatif-francais.org

(Le 15 juin 2004)

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