LA SIGNIFICATION POLITIQUE DU FRANçAIS EN DANGER
Un de nos confrères cite, ce quil nomme une jolie phrase : « Limportant
nest pas la langue que lon parle mais le fait quon se parle ». Cette
tartuferie fait partie dun foutoir dont on accable maintenant la Suisse
dexpression française. Suite à la décision unilatérale prise il y a 2 ans par
Zurich, la Conférence de la direction des responsables de lInstruction publique
a pris la décision dintroduite langlais en Suisse orientale en troisième année
primaire et le français en cinquième année seulement. Les cantons de la Suisse
centrale avaient déjà pris cette grave décision. De la partie allemande de la
Suisse, la Berne fédérale tient à garder la priorité du français. Bâle en fera
probablement de même, compte tenu de la proximité de la frontière française où
un changement serait à coup sûr combattu (ce qui nest pas certain). Il est
primordial que le français, 2ième langue nationale en Suisse, ne soit pas
partout relégué loin derrière, ce qui marquerait lélimination progressive de
notre langue.
Le temps des parlotes, au sein de la francophonie nous semble révolu : il
faut passer aux actes !
Pierre G. Théus, Suisse
(Le 11 novembre 2002)