Et à l’Université de Bourgogne maintenant (ou Burgundy ?), on nous invite à rédiger notre Wish list !
Comme me le répète souvent un ami, la France n’existe plus : il s’agit désormais des United Departments of France.
Moi qui ai tant aimé cette France, je ne suis plus capable d’y mettre les pieds.
C’est un pays qui n’a plus de français que le nom.
Avec tout l’effet dévastateur, monstrueux même, en Belgique, en Suisse. Au Luxembourg.
Jusqu’en Afrique. Et, bien sûr, en Québec même.
Ma foi, échange-t-on dans la langue de Donald Trump entre l’Élysée et le Quai d’Orsay…?
La France, le plus sûr fossoyeur de la langue française !
Les USA peuvent à ce titre aller se rhabiller.
Or, tant qu’à visiter (ou séjourner dans) un pays anglophone, aussi bien y aller franco (sic) : Royaume-Uni, États-Unis, Australie, …Canada. Ou Afrique du Sud…
C’est l’immense Charles qui ne doit pas décolérer, sous terre, à Colombey-les-Deux-Églises.
Où, incidemment, il n’en est qu’une…
Un petit Merry Christmas avec ça…???
Quelle extraordinaire déchéance.
Car ces Wish list s’incrustent par millions, désormais, dans tous les interstices de la République.
Et ce, depuis au moins vingt-cinq ans. De Honfleur à Biarritz, de Vannes à Montpellier.
And Burgundy… or Parissss.
Partout, tout le temps, la langue française est devenue rien moins qu’une langue seconde en pays de Boileau, de Pasteur, de Hugo.
Une langue subalterne.
Françaises, Français, qu’êtes-vous donc devenus mes très chers cousines et cousins ?
Adresse utile : president@u.Bourgogne.fr
Marie-Louise Morgane
Québec – 24 déc. 2020