Félicitations à vous et au Mouvement Impératif français pour sa nouvelle campagne « Moi, je parle français ». Avec les données que vous avez lancées en fonction du recensement fédéral de 2006, c’est de plus en plus inquiétant.
En citant les plus de 400,000 Québécois qui ignorent le « français » au travail et les plus de 570,000 autres qui ne l’utilisent pas, oh que nous comprenons.
À la retraite de la Fonction publique depuis 1999, je peux vous dire que j’ai été responsable à l’époque d’un projet de coordination et de « traduction » (ie. anglais-français) d’un logiciel de production au sein de la défunte Imprimerie nationale (boul. Sacré-Coeur) au début des années 1990. Après tous les efforts et les argents dépensés, je vous prie de croire qu’aucun « fonctionnaire » (Québécois y compris) ne s’intéressait à son utilisation et encore moins d’en encourager l’utilisation proprement dite.
Tout ça pour dire, Monsieur, que ce n’est pas d’hier qu’on constate l’indifférence des Québécois en matière de « leur » langue française. Et pourtant, bon nombre d’eux et d’elles sont fiers du PQ et du projet de loi 101. Trouvez l’erreur!
M. Renaud, retraité.
Gatineau (Québec)