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LE BOEUF DE TROIE

ou le ridicule dans toute sa majesté

Le 10 janv. 2007 à 12:52, Laurent Flambourari a écrit :

Bonjour,

« En province québécoise » s’il vous plaît Madame Gauthier. Le Québec
n’est pas un pays, aucunement représenté aux Nations-Unies.
Ne mettez pas la charrue avant les boeufs.

De plus, si vous vous fiez seulement au site de l’impératif français
pour faire une sélection de cadeaux des fêtes tels CD, c’est bien bas.
Si vous vous étiez donné la peine d’apprendre l’anglais autrefois, vous auriez
pu aisément naviguer sur le site de Universal Canada.
Je trouve bien regrettable que la langue de Shakespeare ne soit pas plus
enseignée que cela dans les écoles du Québec.

à bon entendeur,

L. Flambourari


Réponse à M. Laurent Flambourari

Manifestement, M. Flambourari faisait ici référence à
cela (commentaire au sujet du site – unilingue anglais – d’Universal Music
dans notre Wonderful Bilingual Canada) :

UNIVERSAL CANADA

Autoritaire, colonisé, fanatique et Français vivant au
Québec (Québécois d’adoption par voie de conséquence, et qui pourtant fait en
récurrence la leçon aux Québécois). C’est beaucoup pour un seul homme, ce me
semble.

Décidément, M. Flambourari, le ridicule vous colle à la
peau.

Illustrations récentes pour mémoire (si tant est que ce
soit nécessaire) :

ANGLO-DÉFRANCISATION… FRANÇAISE (SUITE),

LES AMOURS SCATOLOGIQUES…,
etc.

Mais ne craignez rien : il paraît que celui-ci ne tue
pas.

Du moins, pas encore. Dût-on en abuser plus que
l’imagination elle-même soit capable d’en concevoir la possibilité.

M. Laurent Flambourari, chacun de vos jets publics de
venin vous discrédite chaque jour un peu plus. Dommage pour vous que vous soyez
le seul à ne pas vous en rendre compte.

Quant au pays du Québec – celui des Félix Leclerc, des
Gaston Miron, des Paul Piché, des René Lévesque, des Pierre Bourgault, des
Claude Léveillée, des Yves Beauchemin et des Gilles Vigneault -, eh bien il se
construit à chaque heure qui trépasse vers le souvenir. Il est déjà-là. Tout
entier. Quel que soit le nom qu’on lui donne. Tel un enfant dans son moïse –
sain, fort, vigoureux – à qui on n’a pas encore accolé un nom précis
(nomination, ou dénomination, qui donnera toujours, invariablement, sur :
nation). Nominalité qui le distinguera de tous par cette identité même. Et hélas
! M. Flambourari, vous n’y pouvez rien du tout. Rigoureusement rien.

Quand bien même vous confondriez jusqu’à votre dernier
souffle le respect de soi (notion fort éthérée à votre entendement, vous l’avez
démontré à maintes reprises), notamment de sa langue propre, avec l’ignorance
programmée des cultures autres.

Je ne sais que trop bien que la servitude volontaire,
en ce qui regarde la langue en particulier, est devenue une véritable politique
d’état (et de société) au sein de la France, votre pays d’origine (que du reste
j’ai longtemps et profondément aimé avant que le mépris de lui-même de celui-ci
ne m’en éloigne définitivement : car enfin, comment aimer un être qui se hait
lui-même sans, du même mouvement dès lors pathologique, se nier et enfin se
détruire soi-même…?). Mais de là à vous faire le promoteur nulle part qu’ici,
en pays québécois, de cette liquéfaction systématique de soi, il y a de quoi,
pour la société d’accueil, à s’interroger sérieusement, M. Flambourari, sur les
motivations à l’origine de votre choix à prendre place dans notre maison
collective.

Jolière Gauthier
citoyenne (trilingue) de la nation québécoise

Joliere@sympatico.ca

10 janvier 2006

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