Affaire de la gouverneure générale et les menaces de Dany Laferrière.
Nous constatons, non sans une peine profonde, que l’écrivain Dany Laferrière
n’y va pas avec la main morte dans l’affaire provoquée par la nomination de Mme
Michaëlle Jean au poste de «Gouverneure»(sic) »générale» (double sic).
Ses menaces émanent, cela se voit très bien, d’un aveuglement d’une personne
étrangère à l’idéal des Canadiens-français québécois et de celui de nombreux
Québécois, toutes ethnies confondues, voulant se donner un pays indépendant de
langue française en terre des Amériques.
Libre à lui de considérer que les faits démontrés sont moins importants que la
nomination de Mme Jean. Cela est son droit. Cependant, il n’a pas le droit, il
faut même le regretter, de ramener cette nomination au niveau d’une campagne
raciste comme il le fait dans son propos. Il est même honteux et de mauvais
goût, pour ne pas dire plus, de menacer les indépendantistes et les Québécois,
de tous les maux, et même d’une révolte comme celle que nous avons connue lors
de l’affaire Maurice Richard, si on persiste à dénoncer les gestes de Paul
Martin et sa stratégie qui vise à diviser le Québec et à s’assurer le vote
«raciste et ethnique» des nouveaux Québécois.
Si cet écrivain veut s’en prendre à quelqu’un c’est bien à Paul Martin, ce
machiavélique stratège des fédéralistes qui ne craignent jamais d’utiliser tous
les moyens (les référendum de 1980 et 1995 et les nombreux scandales des
commandites le démontrent amplement) les plus scabreux afin d’atteindre leurs
objectifs, soit leur réélection et leur guerre contre le peuple du Québec et
l’idéal qu’il poursuit afin de se libérer de la tutelle d’Ottawa. Que Dany
Laferrière n’ait pas compris le sens de la nomination de Mme Jean en dit long
sur ses capacités d’intégration à la société qui l’a accueilli et lui a permis
de démonter ses qualités d’écrivain. Nous le croyions plus apte qu’il n’y paraît
à déjouer le jeu des fédéralistes et ennemis du Québec.
Nous devons donc regretter son propos en souhaitant qu’il révisera sa
position dans cette affaire à la lumière d’un regard curieux et inquisiteur sur
tout ce qui a été dit et écrit sur la nomination de Mme Jean. Je me permets donc
de l’inviter à relire mon propos et celui de nombreuses autres personnes s’étant
permises de dénoncer le geste malveillant, machiavélique et scabreux de Paul
Martin.
Il doit découvrir la vérité plutôt que de tenter de faire chanter les Québécois,
une menace qui n’ébranlera pas les indépendantistes et leur volonté de dénoncer
Paul Martin, le stratège/machiavélique capable de toutes les infamies de l’homme
politique et de l’homme d’affaires qu’il est.
Nous attendons donc de M. Laferrière qu’il revienne à de meilleurs sentiments
en découvrant le jeu de Paul Martin.
En ce faisant, nous souhaitons qu’il exprime ses profonds regrets sur ce les
propos malheureux qu’il a tenus dans son texte tout autant regrettable.
Jacques Bergeron
jacberger@yahoo.fr
(Le 21 août 2005)