| éLOGE à LA FRANCOPHONIE     Rêve ou réalité! Chère Francophonie,Tu infiltres mes sens d’une douce folie.
 En ce printemps nouveau, en cette décennie,
 Ma vie est devenue étrange rêverie.
 Payerai-je d’audace ou de témérité,En quelques impromptus, quelque sonnet osé?
 Laisserai-je filer présage et préjugé
 Pour ta fête louer en toute liberté?
 Tu recevras des voeux, des créations nouvelles,Des récits merveilleux, beaucoup de ribambelles,
 Madrigaux et rondeaux, chansons et pastourelles
 Qui Te rappelleront bien d’autres villanelles.
 Les effluves du Nord ont touché les espritsDes êtres isolés en ces lieux infinis.
 Par ta grâce inspirés, ils ne sont plus maudits
 De ce monde caché aux bonheurs que je vis.
 étais-Tu au courant de cet avènement?De nos jours quand on fête, on s’emballe gaîment.
 On chante avec entrain, on danse allègrement,
 Et à la fin du jour, on s’endort en rêvant.
 J’ai revu cette nuit, ô merveilleux voyage,Les peuples et nations de notre cher Village
 Qui courent dans les prés pour Te porter hommage
 Tels de saints voyageurs dans leur pélerinage.
 Pour mieux te savourer, Toi qui nous ronsardises,Mon appétit saura pécher de gourmandises
 Et de tous les instants par tes rimes acquises
 Les muses boufferont tes riches friandises.
 Sur le chemin risqué des nouveaux découvreursNos parents et amis attendent les faveurs
 Des élus endormis sous le poids des frayeurs.
 Laissons tomber nos peurs et moussons nos valeurs.
 De tes jeux flamboyants je T’ai vu rayonnerDans tous les fiers pays de la Francophonie
 Qui ont uni leur voix à la Mère Patrie
 Pour laisser nos enfants t’écouter et parler.
 Du passé, du présent, Tu transcendes le temps.Du futur, Tu seras le reflet de nos âmes.
 Et de surprises comblé en ce nouveau printemps
 Tu renais à la vie et d’amour Tu Te pâmes.
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