L’OLF REMET UN « MéRITE DU FRANçAIS » à LA FTQ 
    
Dans le cadre de la Semaine du français et de la francophonie – la Francofête – qui 
    se déroule du 14 au 20 mars, l’Office de la langue française a remis un 
    "Mérite" à la FTQ, ainsi qu’une mention spéciale à l’un de ses syndicats, 
    pour leurs efforts soutenus dans la francisation des milieux de travail.   
"Cette semaine est le moment de l’année où nous faisons le maximum d’efforts 
    pour sensibiliser nos syndicats et nos membres à l’importance du rôle qu’ils doivent 
    jouer dans le processus de francisation des milieux de travail, déclare M. René Roy, 
    secrétaire général de la centrale. Ce sont les travailleurs et les travailleuses qui 
    sont les véritables gardiens du français au travail et la FTQ est fière de le 
    rappeler."  
Le "Mérite" décerné par l’Office récompense plus particulièrement le 
    travail de la table sectorielle des syndicats FTQ du domaine de l’aéronautique et de 
    l’aérospatiale. Depuis 1990, le service de la francisation de la centrale réunit 
    régulièrement les membres syndicaux des comités de francisation de dix grandes 
    entreprises du secteur, afin de coordonner les efforts de promotion du français. Les dix 
    entreprises concernées, qui emploie près de 25 000 salariés, sont Canadair-Bombardier, 
    Pratt et Whitney, Air Canada, Spar Aérospatiale, CAE, Rolls-Royce, Marconi, Allied 
    Signal, Lucas et Robert Mitchell. Les syndicats de la FTQ qui y sont présents sont les 
    Machinistes (AIMTA), les Travailleurs de l’auto et de l’aérospatiale (TCA), le Syndicat 
    des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et le Syndicat des Métallos.  
En même temps, l’Office de la langue française a attribué une mention spéciale à 
    la section locale 1244 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), qui 
    représente le personnel de soutien de l’Université de Montréal. Ce syndicat a négocié 
    la formation d’un comité institutionnel portant sur l’analyse de la situation du 
    français en vue de l’adoption d’une politique linguistique à l’université.  
La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente près d’un 
    demi-million de membres.  
(Extrait d’un communiqué émis par la FTQ)  |