COMMUNIQUÉ
Face au délire trumpiste, quelle chance d’être Québécois! Montrons-le! Le Québec est québécois et non étatsunien!
Gatineau et Amqui, le 13 février 2025 – M. Roberge, « intégration nationale » (Votre projet de Loi 84), dites-vous? Ici, la situation de notre emblème national, le FLEURDELYSÉ, victime de l’insouciance et du manque de leadership de leurs élu(e)s, tant municipaux que nationaux !
Nous dénonçons le peu d’égards et de considérations témoignés à l’endroit de notre emblème national, « le Fleurdelysé » qui, ce mardi le 21 janvier dernier, célébrait pourtant son 77ième anniversaire dans une totale indifférence ou presque !
Nous sommes sidérés de voir par exemple qu’à peine un tiers des 125 élus à l’Assemblée Nationale du Québec dont la majorité se disent « nation(alistes) », arborent un FLEURDELYSÉ sur une hampe au-dessus de la porte d’entrée de leurs bureaux de leur circonscription respective !
Aux électeurs : merci de vérifier et d’intervenir !
Bien qu’une loi régisse l’usage de nos emblèmes nationaux, dont le Fleurdelysé, soit la LOI D 12.1, celle-ci est ignorée par les élu(e)s tant municipaux que nationaux, et conséquemment connue par une infime minorité de citoyen(ne)s du Québec. Est-ce normal et acceptable? NON !
De plus, on déplore que personne ne fasse absolument rien (ou si peu) pour faire connaitre et respecter cette loi. Le gouvernement doit assumer sa « mission » québécoise et agir au-delà des principes sur le terrain! Il faut beaucoup plus.
Si cette Loi D 12.1 était connue et respectée, il n’y aurait par exemple pas d’unifolié devant aucun Hôtel de Ville du Québec, ni dans leur salle de conseil, ni devant aucune école publique ou privée subventionnée à plus de 50 % (il faut modifier ceci pour que ce soit plus de 10 %). De plus, un Fleurdelysé de qualité, en bon état et fabriqué au Québec, de dimensions réglementaires, serait arboré en tout temps devant chaque établissement public et parapublic, dont les centres de la petite enfance, les écoles et les établissements d’enseignement collégial et universitaire du Québec ainsi que les établissements de santé et de services sociaux et les sociétés d’État. De toute évidence, ce n’est pas le cas en ce moment en raison du non-respect de la Loi D 12.1, de son Règlement et de son Protocole qui l’accompagnent.
À vos claviers ! Nous interpellons donc aujourd’hui tous les députés de l’Assemblée nationale et en particulier tous les ministres caquistes incluant les suivants dont l’adresse courriel est associé à leur nom pour intervention personnelle : M. Jean-Francois Roberge, Ministre responsable du respect de la LOI D 12.1, M. Bernard Drainville, Ministre de l’Éducation, Mme Andrée Laforest, Ministre des Affaires municipales, ainsi que :
cabinet@sct.gouv.qc.ca ; ministre@msss.gouv.qc.ca ; ministre@finances.gouv.qc.ca; ministre@mcc.gouv.qc.ca ; ministre@mam.gouv.qc.ca ; Leader.SJB@assnat.qc.ca; ministre@justice.gouv.qc.ca
…et nous leur demandons d’assumer leurs indéniables responsabilités en matière de bon usage et de respect de notre emblème national, « le Fleurdelysé », et ce en donnant immédiatement les directives appropriées à leurs « responsables vraiment responsables » désignés (sinon le faire) afin de mettre fin à ce laxisme généralisé que l’on constate partout au Québec ! Un peu de courage et de bonne volonté, que diable!
Le contexte socioéconomique (y compris le délire trumpiste) qui existe actuellement au Canada et au Québec, nous indique qu’il n’est pas seulement urgent de penser à acheter des produits bien de chez nous, mais, entre autres, aussi d’afficher fièrement nos couleurs nationales !
Par ailleurs, cette approche d’affirmation nationale vaut tout autant pour tous les symboles et valeurs distinctifs du Québec, dont notamment sa langue et sa culture communes, ses valeurs…
Un secret malheureusement trop bien caché ou gardé! Nous tenons à inviter toutes les Québécoises et tous les Québécois à arborer fièrement, elles et eux aussi, un Fleurdelysé devant leur résidence respective! Il leur suffit de s’adresser à leurs députés provinciaux qui en reçoivent chaque année une grande quantité à offrir gracieusement à leurs commettants qui leur en font la demande!
C’est une chance d’être Québécois !
Sources :
Gaëtan Ruest, ing – Maire d’Amqui (1998-2017) – Cell. : 418-629-4570 – gruest51117@gmail.com
Jean-Paul Perreault, MBA – Président d’Impératif français (entre 1985 et 2024) – Cell. : 613-282-7119 – perreault.jeanpaul@gmail.com