Mais où sont les ministres à vocation économique ?
Impératif français prend bonne notes des intentions de ces 6 ministres et l’en remercie, mais s’étonne de l’absence des ministre à vocation économique : emploi, travail, tourisme, économie, transport, innovation, numérique, conseil du Trésor… pourtant tous des domaines où la déquébécisation et la défrancisation sont aussi, si pas plus, dramatiques, de dire Jean-Paul Perreault, le président d’Impératif français.
(Extrait du communiqué gouvernemental) : « C’est dans le but de freiner, d’arrêter, puis d’inverser le déclin du français au Québec que le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, composé de Jean-François Roberge, ministre de la Langue française, Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur, Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, et Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, a dévoilé aujourd’hui son Plan pour la langue française.»
« Le Plan tient compte des cinq principales tendances qui ont eu, au cours des dernières années, le plus d’incidence sur la vitalité du français au Québec : la croissance et le profil linguistique de la population immigrante, l’hégémonie des plateformes numériques majoritairement anglophones, la fréquentation d’établissements d’enseignement supérieur anglophones, le faible niveau de maîtrise du français des élèves et des étudiants et l’état de la mobilisation sociale à l’égard de la vitalité de la langue française. Dans la foulée de ces tendances, il identifie neuf priorités gouvernementales :
1. Effectuer annuellement le suivi des indicateurs de la situation linguistique au Québec.
2. Augmenter le pourcentage de personnes issues de l’immigration économique connaissant le français.
3. Accélérer l’obtention de la résidence permanente pour les étudiants internationaux diplômés de programmes francophones.
4. Augmenter la francisation des travailleurs étrangers temporaires et des demandeurs d’asile.
5. Augmenter l’offre culturelle francophone et son accessibilité.
6. Augmenter la disponibilité et la mise en valeur des produits francophones dans l’environnement numérique.
7. Attirer et retenir un plus grand nombre d’étudiants internationaux francophones et francotropes.
8. Améliorer la maîtrise du français des élèves et des étudiants québécois.
9. Renforcer l’attachement des Québécoises et des Québécois à la langue française et favoriser son rayonnement.