Les réponses et engagements de Maude Marquis-Bissonnette, Mathieu Saint-Jean et Rémi Bergeron
Le choix est le vôtre !
Les autres candidats n’ont pas jugé bon de répondre à vos questions d’intérêt public !
Maude Marquis-Bissonnette vous répond
Bonjour monsieur Perreault,
Merci pour votre message et pour votre engagement. Vous trouverez plus bas les réponses de Maude à vos questions. N’hésitez pas à nous réécrire au besoin.
Meilleures salutations,
L’équipe de Maude
1.Quelle est votre position sur les coupes à blanc naturelles et culturelles, l’étalement, la déforestation, la folie des hauteurs et la gentrification en zone urbaine et quelles mesures envisagez-vous de mettre en place pour que cesse cette approche municipale de destruction systématique des espaces verts, l’étouffement des centres-villes… causés entre autres par l’appétit des développeurs pour les « faux Ontariens »?
Le développement s’est accéléré ces dernières années et pourtant la crise du logement continue de s’aggraver. Trop de gens n’ont pas encore un logement qui répond à leurs besoins. Pour moi, c’est la preuve que les choses doivent changer. La priorité dans nos engagements en logement, c’est de s’attaquer véritablement aux problèmes. Nos solutions sont :
- L’adoption d’un règlement de zonage incitatif pour encourager les projets gagnants pour la communauté (logements sociaux, abordables ou familiaux, meilleure efficacité énergétique, plus d’espaces verts, accessibilité au transport en commun ou actif). Avec cet outil, on cible les secteurs où on est d’accord pour ajouter de la densité, mais on négocie quelque chose avec le promoteur en échange pour combler les besoins de la communauté dans laquelle le projet s’implante;
- Des programmes de crédits de taxes pour les OBNL qui veulent réaliser des projets de logements sociaux, abordables ou étudiants;
- Davantage de consultations pour permettre aux citoyens de comprendre, de s’exprimer et d’améliorer les projets qui touchent leurs milieux de vie. En fait, on doit systématiser le dialogue entre les promoteurs et les citoyens pour favoriser un développement plus harmonieux;
- L’accélération de la mise en place d’outils que la Ville a déjà, notamment pour retirer des terrains du marché spéculatif par le biais d’un règlement encadrant le droit de préemption.
Concernant la protection des espaces verts, j’ai largement milité pour une meilleure protection de ceux-ci durant mon mandat comme conseillère municipale. Je pense que le projet Destination Vanier demeure emblématique en ce sens: tous les élus d’Action Gatineau se sont opposés à ce projet d’ailleurs. Nous avons dit que c’était un modèle de développement dépassé, qu’on allait bétonner un gigantesque espace pour rien, que ce ne serait pas un espace agréable et sécuritaire pour les piétons et cyclistes, qu’en développement de cette façon on forçait les gens à utiliser leur voiture. Les arguments, on les a faits : mais on a perdu le vote, puisqu’on n’était pas assez nombreux.
Dans les travaux de révision du plan d’urbanisme, je me suis battue pour augmenter le pourcentage de couvert forestier qu’on oblige à préserver dans les développements, resserrer les règles entourant les stationnements, etc. J’ai fait en sorte qu’on ait une réglementation plus stricte, pour mieux préserver les espaces verts, et c’est ce que je souhaite continuer à faire.
La situation au conseil a évolué depuis le dernier mandat : il y a plus d’élus d’AG, mais aussi d’autres élus qui sont sensibles à ces enjeux. J’ai la ferme conviction que comme mairesse, j’aurai l’occasion de continuer à défendre cette vision, avec plus d’outils à ma disposition.
2. Il est maintenant bien connu que la voracité pour plus de taxes, le Conseil a inventé un taux de taxation violent et punitif qui, lui, ne relève plus que de l’évaluation, mais de décisions « arbitraires et politiques » de politiciens à la recherche de revenus de taxes, peu importe que ceci pollue ou détruit l’environnement et les espaces verts privés. Annulerez-vous cette nouvelle forme de taxe antiécologique cachée dans les taux ?
La taxation par unités de voisinage visait à réduire les inégalités que le dépôt du nouveau rôle d’évaluation foncière avait créées à travers la ville. Je ne suis pas certaine que c’était le bon outil pour atteindre cet objectif, ni même que c’est ce à quoi l’outil était destiné lorsque Québec a octroyé ce pouvoir aux villes, mais je pense que revenir à la case départ risquerait de créer un nouveau bouleversement. Il ne faut pas oublier que le mandat qui sera donné le 9 juin est de seulement 17 mois. Je veux être dans le compromis et le dialogue avec le conseil municipal qui a adopté la taxation par unités de voisinage, et voir si d’autres options ne pourraient pas être envisagées pour atténuer les impacts négatifs.
3. En cette période de hausse des prix et de baisse du pouvoir d’achat, quelle est votre position sur l’augmentation des factures de taxes municipales en ces temps difficiles d’étouffement pour les contribuables, mais plus dramatiquement pour les moins nantis ?
La capacité de payer des contribuables est une préoccupation fondamentale. Si la Ville veut que la population embarque dans ses initiatives, elle doit montrer qu’elle est à l’écoute, donc c’est certain qu’on est conscient du contexte économique et de la situation des ménages, des familles. La principale limite de la taxe foncière, c’est qu’elle n’est pas adaptée à toutes les responsabilités d’un gouvernement de proximité. Elle met énormément de pression sur les mêmes épaules. J’ai d’ailleurs dénoncé le désengagement du gouvernement de Legault en publiant une lettre dans Le Devoir. C’est pourquoi une de nos priorités, c’est de diversifier les revenus de la Ville. Avec plus d’outils, ce serait plus facile d’appliquer le bon prélèvement à la bonne personne et, ultimement, de trouver les ressources pour offrir non seulement les services de base, mais aussi pour répondre aux besoins grandissants des gens de Gatineau qu’on ne peut pas ignorer (comme l’itinérance, l’adaptation aux changements climatiques ou le développement communautaire). L’autre ingrédient essentiel pour y arriver, c’est bien sûr de garder un souci constant pour l’optimisation de la gestion des finances dans l’appareil municipal. Les contribuables sont en droit de s’attendre à ce que l’effort qu’on leur demande soit investi et géré de façon responsable.
4. Quelle est votre position concernant la taxe municipale sur l’immatriculation des véhicules? Taxe qu’encore une fois, les « faux Ontariens » n’auront pas à payer?
La pandémie a été un dur coup pour la STO, mais il faut rappeler qu’elle était une des sociétés de transport les plus performantes avant 2020. Quand on améliore les services, les gens embarquent plus qu’ailleurs, donc les investissements sont très payants et surtout essentiels. Comme collectivité, on n’a pas les moyens de se priver des bienfaits du transport collectif sur l’environnement, sur l’aménagement du territoire et sur la mobilité de la main-d’œuvre. Surtout que plus vite on retrouve l’achalandage, plus vite on n’enlève de la pression sur nous collectivement parce que n’oublions pas que les villes sont légalement responsables des déficits des sociétés de transport. Alors si on ne prend pas les ressources financières avec l’immatriculation, où les trouvera-t-on? Sur la taxe foncière? Malheureusement les outils de diversification des revenus sont limités et on n’a pas le luxe de s’en priver même si les appliquer n’est jamais plaisant.
Concernant les «faux Ontariens», vous avez raison de nommer un problème d’équité fondamentale. Il faut le dire et le répéter autant que nécessaire : les gens qui habitent à Gatineau, mais qui immatriculent leur véhicule en Ontario commettent une fraude. Les gens doivent payer leurs impôts où ils habitent, surtout dans un contexte où on demande un effort supplémentaire aux Gatinois. La Ville doit donc absolument mettre plus de pression sur Québec pour régler ce problème qui nous coûte des millions chaque année, parce qu’il y a des solutions. Que ce soit une escouade dédiée ou l’utilisation des factures d’électricité pour identifier les fraudeurs, il faut faire quelque chose! Comme mairesse, je souhaite agir rapidement en ce sens. Une autre initiative que la Ville pourrait demander à Québec, serait la mise sur pied d’une commission d’enquête afin d’évaluer l’ampleur du problème et identifier des recommandations dont par exemple, le partage d’informations entre les ministères et agences gouvernementales (SAAQ, Revenu Québec, RAMQ, etc.)
5. Qu’entendez-vous faire pour que cessent l’anglicisation et l’ontarionisation de Gatineau, encouragées par la fraude fiscale et le trafic identitaire pratiqués à grande échelle par les « faux Ontariens », phénomène observable et audible en dangereuse croissance, qui favorise la défrancisation?
Il faut être extrêmement prudent pour que le marché immobilier de l’ouest de Gatineau ne devienne pas un simple prolongement du marché d’Ottawa. Le meilleur moyen de transformer une somme de voisins en communauté forte, c’est de célébrer les identités locales. Premièrement en construisant les bonnes unités aux bons endroits pour répondre partout aux besoins en logement, et deuxièmement en créant des occasions de rencontres dans les communautés. De cette façon, les nouveaux arrivants (d’où qu’ils viennent) et la diversité qu’ils amènent deviennent des leviers dans le développement de Gatineau.
6. Une étude sérieuse et documentée menée par l’historien Albert Lebeau, appuyé par plusieurs autres historiens de la région, établit, sans l’ombre d’un doute, l’obligation de réparation historique par le retrait de l’espace public du nom de Leamy. La recherche est disponible sur demande. Quelles sont vos recommandations au Comité de toponymie de la Ville?
Le patrimoine et l’histoire sont des repères identitaires essentiels pour une collectivité, et les questions de toponymie jouent un rôle essentiel à ce niveau. Quand des spécialistes jettent un nouvel éclairage sur notre interprétation du passé, en se basant sur des faits vérifiés et vérifiables, il faut les écouter. Le conseil municipal pourrait décider de renommer le Centre de plein air du Lac-Leamy, sans attendre la position de la CCN et de la CTQ. À tout le moins, elle a la responsabilité d’ouvrir le dialogue avec les autres organismes qui utilisent le nom de Leamy.
7. Les « faux Ontariens » créent une surenchère de la valeur des propriétés et des loyers causant une hausse étouffante des prix, une rareté de loyer et la croissance de la pauvreté et de l’itinérance. Où vous situez-vous à ce sujet?
On ne répétera jamais assez que la solution à la crise du logement ne passe pas uniquement dans la quantité d’unités qu’on produit. Elle passe aussi par la qualité et s’assurer d’avoir des logements qui conviennent aux besoins de tous. C’est d’abord et avant tout en construisant les bonnes unités aux bons endroits qu’on parviendra à améliorer l’état du marché et à trouver des logements pour les plus vulnérables. Ensuite, pour que les nouveaux arrivants contribuent positivement à nos milieux de vie, il faut savoir les accueillir en créant des occasions de rencontres. Plus il y aura de lieux d’échanges (associations de quartiers, événements communautaires, activités sportives locales, etc.), plus les nouveaux arrivants auront un impact positif sur l’identité gatinoise.
8. Il est facile de constater les dégâts identitaires de l’unilinguisme anglais, du non-apprentissage et de la méconnaissance de la langue commune, et de la défrancisation des francophones, pour promouvoir Gatineau comme ville québécoise et non ontarienne, que ferez-vous?
Il faut souligner un fait pour clarifier toute ambiguïté : Gatineau est la métropole francophone de l’ouest du Québec, la récente planification stratégique de la ville le reconnaît en toutes lettres et c’est une donnée fondamentale à ne pas négliger. Le conseil municipal assume une partie des responsabilités qui viennent avec cette fierté. À travers les politiques qu’ils adoptent, les élus doivent s’assurer que nos quartiers deviennent des communautés. La Commission du vivre-ensemble est un bel exemple de lieux d’échanges que la Ville peut créer pour favoriser le dialogue entre les différents groupes de la diversité. De même, l’appui à nos artistes et à la culture de façon générale contribue à enraciner et solidifier l’identité gatinoise. Le fait que notre ville se soit bâtie sur plusieurs identités locales est un défi, mais aussi une force qu’il faut utiliser.
Mathieu Saint-Jean vous répond
Pour le candidat du statut de Maire de la ville de Gatineau. :
Mathieu: Saint-Jean.
Bureau et texte : 819-800-2727
Contact : Pourlaction@pm.me
Gatineau, 3 mai 2024Bon-jour.
[J’espère que vous trouverez cette lettre dans la sérénité et la joie. Il me fait chaud au coeur que vous ayez pensé à communiquer avec moi sur le sujet. Je vais tenter d’exprimer dans le meilleur du possible ma pensée sur vos questions.
1. Quelle est votre position sur les coupes à blanc naturelles et culturelles, l’étalement, la déforestation, la folie des hauteurs et la gentrification en zone urbaine et quelles mesures envisagez-vous de mettre en place pour que cesse cette approche municipale de destruction systématique des espaces verts, l’étouffement des centres-villes… causés entre autres par l’appétit des développeurs pour les « faux Ontariens »?
Je ne suis pas pour les coupes à blanc même si cela est dans une plantation. Cependant le bois reste une ressource naturelle importante dans le quotidien de notre société. J’aimerais, pour ma part, rectifier cela en réintroduisant le chanvre. Le chanvre peut atteindre plus de 20 pieds de haut et à la possibilité de faire deux collectes par année. Nous pourrions remplacer plusieurs matériaux de construction, de textiles et de papeterie par celui-ci, ce qui diminuerait l’utilisation du bois.
Pour les immeubles en hauteur, la question que je dois vous poser est : préférez-vous l’étalement urbain, ce qui implique la destruction des espaces verts et agricoles ou le développement en hauteur?
Aucun n’est idéal. Cependant, pour les édifices en hauteur, nous pouvons limiter le nombre et l’emplacement pour ne pas déranger les autres résidents du secteur. Pour l’étalement urbain, j’apporterais la suggestion de seulement enlever les arbres nécessaires aux constructions au lieu de tout couper.
Personnellement, je ne suis pas un amateur de centre-ville, les édifices en hauteur devraient avoir l’obligation d’avoir des jardins suspendus et des toits verts pour minimiser l’impact de la chaleur.
2. Il est maintenant bien connu que la voracité pour plus de taxes, le Conseil a inventé un taux de taxation violente et punitive qui, lui, ne relève plus que de l’évaluation, mais de décisions « arbitraires et politiques » de politiciens à la recherche de revenus de taxes, peu importe que ceci pollue ou détruit l’environnement et les espaces verts privés. Annulerez-vous cette nouvelle forme de taxe antiécologique cachée dans les taux ?
Je suis contre toute forme de taxe, car nous sommes dans un pays / province riche. Si notre gouverne arrêtait de donner nos ressources naturelles, de donner du financement aux entreprises privées pour être « concourant », de donner du financement à des entités non gouvernementale (comme WEF et autres), qu’il réduisait la taille de l’administration de l’État et détruirais les accords commerciaux avec les banques privées qui nous chargent de l’intérêt, nous aurions des surplus pour mieux bâtir.
Pour ma part, j’aimerais créer une coopérative de l’énergie appartenant à tous les résidents de Gatineau pour diminuer la charge fiscale de ceux-ci et éliminer la majeure partie des taxes. Saviez-vous que maintenant Gatineau peut moduler votre taxe municipale? Ils peuvent décider que votre quartier peut avoir une augmentation de 10% et que votre voisin en face n’en reçoit que 1%?
3. En cette période de hausse des prix et de baisse du pouvoir d’achat, quelle est votre position sur l’augmentation des factures de taxes municipales en ces temps difficiles d’étouffement pour les contribuables, mais plus dramatiquement pour les moins nantis ?
Tant que nous ne créons pas une autre source de revenus pour diminuer cette charge, tout ce que je pourrais envisager est de réduire les dépenses pour payer la dette rapidement afin de récupérer l’argent de l’intérêt de la dette et tenir le taux d’imposition au minimum.
4. Quelle est votre position concernant la taxe municipale sur l’immatriculation des véhicules? Taxe qu’encore une fois, les « faux Ontariens » n’auront pas à payer?
C’est une aberration car il n’y a aucune limite d’établie. La ville a le droit d’augmenter autant de fois et au prix qu’elle le désire.
5. Qu’entendez-vous faire pour que cessent l’anglicisation et l’ontarionisation de Gatineau, encouragée par la fraude fiscale et le trafic identitaire pratiqués à grande échelle par les « faux Ontariens », phénomène observable et audible en dangereuse croissance, qui favorise la défrancisation?
C’est un problème partout à la frontière Ontario-Québec et un problème grandissant due à l’immigration de masse de M. Trudeau. On ne se cachera pas que la stratégie du fédéral a toujours été de détruire le peuple francophone du Québec. Pour aider la francophonie à Gatineau, nous devrions faire plus d’événements de la francophonie et des programmes d’initiation au français qui est déjà fait par le gouvernement du Québec.
Pour les plaques Ontarienne, c’est normal que les gens soient portés à vouloir une immatriculation et permis de conduire Ontarien quand le prix est trois fois moins cher, surtout avec les conditions financières dans laquelle nous sommes présentement. Cependant, seulement Revenu Québec peut rectifier le tir ou sinon ce serait d’associer le loyer et les assurances maison avec la cote de crédit. Alors, il sera facile de démontrer qu’il y a fraude de l’adresse. (Loi postale).
6. Une étude sérieuse et documentée menée par l’historien Albert Lebeau, appuyé par plusieurs autres historiens de la région, établit, sans l’ombre d’un doute, l’obligation de réparation historique par le retrait de l’espace public du nom de Leamy. La recherche est disponible sur demande. Quelles sont vos recommandations au Comité de toponymie de la Ville?
Si cela est réellement le cas alors nous devons nous arrêter et corriger.
7. Les « faux Ontariens » créent une surenchère de la valeur des propriétés et des loyers causant une hausse étouffante des prix, une rareté de loyer et la croissance de la pauvreté et de l’itinérance. Où vous situez-vous à ce sujet?
Malheureusement, bien que cela m’affecte directement, il n’y a pas grand-chose que nous pouvons y faire. La loi est claire, tout citoyen a le droit de résidence dans n’importe quelle ville ou province, article 6 de la charte canadienne des droits et libertés. La seule solution pour la rareté et le prix des loyers est d’augmenter l’offre, donc construire beaucoup de logement en coopérative abordables et d’instaurer les mini maisons.
8. Il est facile de constater les dégâts identitaires de l’unilinguisme anglais, du non-apprentissage et de la méconnaissance de la langue commune, et de la défrancisation des francophones, pour promouvoir Gatineau comme ville québécoise et non ontarienne, que ferez-vous?
Voir question 5, pour la réponse.
Bien à vous. Gratitudes
Pour le maire de Gatineau Mathieu Saint-Jean ]
Rémi Bergeron vous répond
Bonsoir monsieur Perreault,
Je vous envoie mon programme pour l’élection du 9 juin prochain qui a été envoyé à tous les médias et très peu diffusé mais très partagé à mes adversaires.
Je vais vous répondre d’ici la fin de semaine à vos huit questions et à vos préoccupations que je partage.
Le premier élément pour que Gatineau demeure la plus grande ville francophone à l’ouest de Montréal est un conseil de ville dirigé par un maire transparent et indépendant financièrement de l’ensemble de nos promoteurs et de nos hommes d’affaires.
Le monde des affaires est un monde de compétition et présentement plusieurs de ses membres veulent la main mise sur une majorité au conseil.
Pour contrer ce phénomène, je compte instaurer un fonctionnement du conseil sans comité exécutif et je présiderai les assemblées publiques. Tous les conseillers seront aux réunions préparatoires et le fonctionnement et la composition des comités sera revue pour plus de transparence et d’efficacité.
Le maire étant la porte d’entrée de toutes les communications ministérielles, je m’engage à informer promptement la population de tous les programmes qui nous seront offerts et à prioriser l’ensemble des citoyens pour l’offre de service en français.
Le maire est élu par l’ensemble de la population et il doit travailler à leur bien être dans le cadre de la Loi des Cités et Villes, ce que je m’engage à faire.
Bien à vous monsieur Perreault,
Rémi Bergeron