M. Jos Freed, nous demeurons dans l’attente de vos explications.
M. Freed
The Montréal Gazette
Dans votre article publié dans la rubrique des « Opinions et Chroniques » du The Montreal Gazette du 25 février avec le titre en traduction libre est « * Freed : La police de la langue du Québec a dépouillé mon restaurant chinois préféré de son caractère – Et après? Va-t-on exiger la traduction des plats portant un nom chinois, de sorte que « chow mein » deviendra « Chow boulevard Saint-Laurent ?», vous affirmez, sans mentionner le nom du restaurant, que le gestionnaire, aussi sans mentionner son nom, ce qui suit : ** « J’ai posé la question au serveur/gérant de longue date, qui m’a répondu que les inspecteurs de la langue étaient passés et leur avaient lu la loi 96 sur les actes séditieux et que la disparition des panneaux exclusivement chinois était un dommage collatéral. Les inspecteurs de la langue ont demandé au restaurant d’ajouter des traductions en français nettement plus longues que les caractères chinois. Peut-être que des inspecteurs de la langue plus zélés utilisent une loupe, encouragés par la Loi 96? Ou peut-être que leur intervention est simplement attribuable à une plainte anonyme d’un client, également encouragé par la Loi 96. Qui sait? »
Vérification faite auprès de l’OQLF, celui-ci confirme, ci-dessous, dans ses termes, qu’il n’est en aucun cas intervenu : « Aucune opération visant les restaurants et les commerces du Quartier chinois de Montréal n’a été réalisée par l’Office » contrairement à ce que vous écrivez.
Tout de même bizarre, vous admettrez ! Nous demeurons dans l’attente de vos explications.