Accélération à vitesse exponentielle de la défrancisation du Québec, des études postsecondaires et encore plus demain, du marché du travail
De la 4e ou 3e à la 1re année :
Afin de hâter l’anglicisation de la jeunesse québécoise et malgré l’opposition des spécialistes en éducation, l’enseignement de l’anglais a été devancé au primaire de la 4e ou 3e à la 1re année du primaire ! Extrait de TVA Nouvelles, 2006 : « Malgré les avis contraires de plusieurs experts, le gouvernement Charest (à l’époque) va de l’avant: l’enseignement de l’anglais sera imposé aux enfants de première année dès septembre prochain. « Les élèves du secteur francophone pourront ainsi se familiariser avec une deuxième langue dès leur plus jeune âge, comme leurs compagnons du secteur scolaire anglophone », a déclaré le ministre Fournier. Jusqu’à maintenant, l’enseignement de l’anglais commençait seulement en troisième année du cours primaire.
Décision pourtant fortement contestée par plusieurs experts et pédagogues.
Anglicisation « intensive » et en « accéléré » :
Extrait de La Presse : « Ces dernières années, des conseils d’établissement ont décidé par endroits d’offrir des programmes d’anglais intensifs. Selon les données préliminaires du ministère de l’Éducation, en 2021-2022, 2115 élèves de 5e année (2,3 % de tous les élèves de ce niveau au Québec) et 15 576 élèves de 6e année (16,9 % du total) font donc en accéléré leurs autres matières pour consacrer l’autre moitié d’année au seul apprentissage de l’anglais comme langue seconde. »
Comme langue « seconde » !!! Plutôt comme langue « première » !!!
Dans quelle langue pensez-vous que ces jeunes demain étudieront au collège et à l’université et après, travailleront ou se divertiront ?
Poser la question, c’est y répondre!
Extrait du site du CSSDM : « Enseignement intensif de l’anglais, langue seconde – Plusieurs écoles primaires du CSSDM proposent l’enseignement intensif de l’anglais, langue seconde, aux élèves du troisième cycle (5e ou 6e année). Objectif : permettre à l’enfant d’être fonctionnellement (anglicisé) bilingue. Comment ?
En accordant 40 % ou plus de temps à l’apprentissage de l’anglais (selon le modèle choisi par l’école)
En offrant un enseignement intensif, tant en anglais que dans les autres matières
En enrichissant le programme d’anglais de base (Extrait du site du CSSDM)
Adresses utiles pour commentaires :
Ministre de la Langue française, Jean-François Roberge : ministre@mlf.gouv.qc.ca
Ministre de l’Éducation, Bernard Drainville : ministre@education.gouv.qc.ca
Ministre des Études supérieures, Pascale Déry : ministre_mes@mes.gouv.qc.ca
Ministre de la Jeunesse, Mathieu Lacombe : ministre@mcc.gouv.qc.ca