Il n’y a pas d’institutions « anglaises » au Québec. Elles sont toutes « québécoises »!
Mais le gouvernement et la Charte affirment le contraire ! Extrait de la Charte : « Dans le respect des institutions de la communauté québécoise d’expression anglaise ». (Le gouvernement gonfle les chiffres : avec cette expression, ce sont 1 253 578 personnes qu’on inclut au lieu de la minorité anglo-québécoise.)
Une résistance proactive individuelle et collective s’impose !
Seules une mentalité suprémaciste ou d’apartheid et la colonisation des cerveaux peuvent expliquer qu’au Québec, les établissements de soins de santé et de services sociaux soient confrontés à une fracture linguistique!
Au Québec, tous les établissements publics, péripublics et parapublics sont sans exception « québécois » et de ce fait, tous, sans exception, doivent fonctionner dans la langue officielle et commune, le français. Seule une mentalité de « minoritaire » peut expliquer qu’au Québec l’on ait encore à demander, et même à quêter, « le français » !
Les clients, les patients, les citoyens, les usagers… n’ont pas à demander, au Québec, l’accueil, le service, et encore moins les soins en français. Ceux-ci doivent être offerts, sans faute, en tout temps sans que l’on ait à les demander. Et cela est vrai partout sur tout le territoire du Québec.
Extrait du préambule de la Charte :
« L’Assemblée nationale reconnaît la volonté des Québécois d’assurer la qualité et le rayonnement de la langue française. Elle est donc résolue (vraiment?) à faire du français la langue de l’État et de la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires. L’Assemblée nationale reconnaît que le français est la seule langue commune (vraiment?) de la nation québécoise (rhétorique bien creuse) et qu’il est déterminant que tous (vraiment?) soient sensibilisés à l’importance de cette langue et de la culture québécoise comme liants de la société. Elle est donc résolue à ce que chacun ait accès à l’apprentissage de cette langue et à en parfaire la connaissance et la maîtrise ainsi qu’à faire du français la langue de l’intégration. » (Alors qu’en pratique, les immigrants apprennent massivement l’anglais ici, pour satisfaire aux exigences du marché du travail.)
C’est évident pourtant ! Mais sur le terrain, l’anglomanie domine !
Menace à la sécurité et la santé publiques
Parmi de trop et très nombreux cas, en voici un : https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-07-14/admission-d-une-victime-refusee/quebec-va-lancer-une-enquete-sur-l-hopital-general-de-montreal.php. Il y a lieu d’être en colère, révolté et « écœuré », car personne ne peut ignorer que le Québec est français, la Charte étant en vigueur depuis près de 50 ans.
La vision fédérale est, entre autres, responsable de la cassure à laquelle on assiste! Et le gouvernement du Québec la renforce, la multiplie et nous y soumet ! Il le fait, de surcroît, par le biais des lois linguistiques québécoises identitaires, qui font que l’État québécois fonctionne de la même manière que l’État fédéral : c’est le régime du choix de se faire servir dans sa langue. Et ce libre choix a même préséance sur la langue de travail du Québec ! Ici, on vous oblige à travailler en anglais !
La vision fédérale est responsable de cette cassure qui arrache le français! Et le gouvernement du Québec, ici, nous écrase et entérine cette cassure, de surcroît, en la « légalisant » et en la promouvant !
Le gouvernement du Québec et la Charte elle-même accréditent, alimentent et promeuvent, de surcroît dans une loi, cette fracture de l’époque coloniale :
« L’Assemblée nationale entend poursuivre cet objectif dans un esprit de justice et d’ouverture, dans le respect des institutions de la communauté québécoise d’expression anglaise et celui des minorités ethniques, dont elle reconnaît l’apport précieux au développement du Québec. » (Le gouvernement du Québec les encourage ici officiellement à se foutre de « langue commune et officielle »)
Il n’appartient pas aux établissements québécois de se défranciser et de s’angliciser pour accommoder des gens qui devraient connaître le français, langue commune et nationale, puisque… Il n’y a aucune excuse pour qu’au Québec il en soit autrement ! L’exigence de la maîtrise du français au Québec est un incontournable non négociable. Des cours de français, il s’en donne, et même en ligne !
Une résistance proactive personnelle en refusant systématiquement de parler anglais au Québec s’impose. Personne n’est tenue de parler ou de travailler dans une autre langue que le français. Merci de vous en assurer. C’est à vous d’y voir.
Adresses utiles :
Source :
Impératif français
Recherche et communications