L’Outaouais occupé et anglicisé par l’Ontario!

Grâce à la fraude fiscale

Le nombre effarant d’Ontariens qui décident de venir s’installer en Outaouais parce que, entre autres, les maisons y sont moins chères qu’en Ontario, il serait intéressant que Le Droit effectue une enquête approfondie sur le pourcentage important de ces mêmes Ontariens qui ne quittent pas totalement l’Ontario en conservant leur plaque d’immatriculation ontarienne et, donc, un «petit pied-à-terre» en Ontario.
Ils payent des impôts moindres en Ontario, tout en profitant des nombreux avantages sociaux de résider au Québec, comme les garderies à 10$ par jour, l’électricité, etc.

Depuis des années, le mouvement Impératif français tente de sensibiliser les autorités sur ce phénomène qui, j’en suis sûr, prive le gouvernement du Québec de sommes importantes (impôts) et lui coûte des sommes importantes (garderies subventionnées, etc). Ces efforts ne donnent pas de résultats probants…

Tant qu’à y être, il serait également très intéressant d’enquêter sur ces nombreux faux-Ontariens qui déménagent en Outaouais (exemple : à Chelsea) et qui exercent des pressions sur le réseau scolaire pour obtenir de l’enseignement en anglais pour leurs enfants. À ce que je sache, ils ne font pas partie de la minorité linguistique «historique» anglophone du Québec, et donc n’ont pas «droit» à un tel traitement.

Jean-Claude Carisse
Pontiac (Québec)