Le mensonge québécois ou l’approche clientéliste du gouvernement du Québec, État « provincial »
Comme le dit la photo ci-jointe, le Canada écrase le Québec et arrache le français.
L’approche clientéliste et « fédérale » du gouvernement du Québec, État « provincial », et de ses créatures municipales, calquée d’ailleurs sur celle de l’État fédéral, est responsable de la cassure constatée! Le gouvernement du Québec, ici, fait l’économie d’une réforme des institutions qui traduirait avec équité la volonté populaire de l’Assemblée nationale.
À défaut d’une telle réforme, notre propre État « supposément » national s’aligne sur la conception canadienne du rôle de l’État. Or celle-ci exige de lui qu’il renie les droits collectifs et nationaux et consacre plutôt (l’anglais) le bilinguisme comme pierre angulaire des services publics. Non seulement légalise-t-il cette conception, mais il s’en fait le multiplicateur vertueux ! Il l’impose même !
Au Québec, tous les établissements publics, péripublics et parapublics sont sans exception « québécois » et de ce fait, tous, sans exception, doivent fonctionner dans la langue officielle et commune, le français. Seule une mentalité de « minoritaire » peut expliquer qu’au Québec l’on ait encore à demander, et même à quêter, « le français » comme ce fut le cas à !
Il n’appartient ni au secteur public, ni aux créatures du parapublic (écoles, hôpitaux, CLSC), ni à celles du péripublic (universités, Hydro-Québec, SAQ, HÉC, etc.) d’offrir systématiquement leurs services dans la langue désirée par les citoyens et non-citoyens, individus et personnes morales. L’État du Québec doit impérativement se déclarer de langue française, empêcher et condamner toute anglicisation de ses composantes. Les Anglo-Québécois, qui sont censés apprendre et parler le français, puisque formés ici, doivent croire en leur avenir au Québec, tandis que le message public envoyé à tous les autres anglophones doit être clair et sans ambiguïté : faute de pouvoir communiquer en français, le fardeau de la traduction leur revient entièrement.
Le Québec n’a pas à se plier en quatre pour imposer sa propre langue, a fortiori dans le contexte nord-américain. Il n’y a d’ailleurs aucune excuse pour que l’État se comporte autrement puisqu’il en va de la survie et de l’avenir de l’identité nationale du Québec.
La maîtrise du français par tous ses citoyens est un incontournable non négociable. Aux citoyens et non-citoyens non francophones de faire la leur part ! Et aux Québécois de toute origine de ne pas, sans faute, « switcher » à l’anglais!
Adresses utiles :
ministre@msss.gouv.qc.ca
ministre@mlf.gouv.qc.ca
Source :
Impératif français
Recherche et communications