Le 15 novembre 1976, Jean Alfred est élu, dans le comté de Papineau, premier député noir au Parlement de Québec. Politicien hors norme, excessivement généreux et dévoué, travaillant, efficace, mais aussi… très dérangeant. Et qui tendait la joue droite aux insultes racistes incessantes de petits politiciens. Destin tragique d’un homme exceptionnel qui nous rappelle qu’une seule déclaration maladroite, son seul faux pas, aura occulté la réalité de son humanité. Cette biographie comble le grand vide de mémoire dont l’Outaouais lui est redevable.
Disponible dès le 14 février. En vente en ligne au https://editionsmontroyal.com/products/alfred incluant la livraison gratuite jusqu’au 29 février, dans toutes les bonnes librairies et en PRIMEUR AU SALON DU LIVRE DE L’OUTAOUAIS 2022 où il sera aussi possible de se le procurer.
4e de couverture : « Non, il n’y a pas d’Haïtiens au Québec. Que des Québécois d’origine amérindienne, française, anglaise, irlandaise, italienne, grecque, vietnamienne, libanaise, haïtienne justement, la liste est longue. Égalité pour tous, réunis et formant un seul peuple. Que des citoyens participant d’une culture en constante évolution.
Jean Alfred refusait l’idée d’un multiculturalisme sectaire. Il avait un idéal social, l’intégration, ce qui est bien différent de l’assimilation…
Alfred, député de Papineau, était un politicien comme il y en a peu, généreux et dévoué, travaillant, efficace, éclairé, mais aussi… très dérangeant. Et pourtant, il n’a cessé de tendre la joue aux « angry anglophones », maires, adversaires politiques, coéquipiers politiques, Haïtiens d’origine et… policiers. Une carrière politique remplie de rebondissements.
Alfred connut un destin tragique. Une seule déclaration maladroite – son seul faux pas – l’aura en effet impitoyablement sali, occultant ses accomplissements et batailles. Les années ont passé.
Un pont et une rue portent désormais son nom. On se souvient de lui comme « Père de l’hôpital de Gatineau ». »
« Cet essai basé sur l’expérience vécue de son ancien collaborateur et ami, Paul Morissette, manquait. Il comble un grand vide de mémoire dans l’histoire politique et sociale de l’Outaouais et du Québec. Autant dire une histoire humaine, belle et injuste. Celle d’Alfred, enfin réhabilité. » « Paul Morissette a fait des études de deuxième cycle en psychologie, au Canada et en France, pour ensuite obtenir une maîtrise en littérature française. Il possède une expérience de vingt-cinq ans en francisation des immigrants. Il milite alors comme secrétaire de son syndicat au niveau provincial. Passionné par l’actualité, hyperactif, il occupe en même temps pendant quelques années les postes de journaliste, chroniqueur et éditorialiste pour un hebdomadaire de l’Outaouais. Il fut également le principal organisateur politique du député Jean Alfred de 1977 à 1981 et son collaborateur par la suite. Il raconte son expérience dans ALFRED. »
Mois de l’histoire des Noirs : ce livre arrive au bon moment !
Chaque année, le mois de février nous permet de reconnaître et de promouvoir la contribution des Québécoises et des Québécois des communautés noires à l’histoire du Québec, à son développement économique, social et culturel ainsi qu’à la vitalité du français. Le Mois de l’histoire des Noirs souligne l’enracinement de ces personnes établies au Québec et leur engagement à faire du Québec une société inclusive, plurielle et prospère.