Faites vite ! Nous vous invitons à copier/coller ce courriel pour l’expédier aux ministres, chefs de parti et votre député ou à quelques-uns ou à plusieurs de l’Assemblée « nationale » du « Québec » dont les adresses figurent à la fin de ce texte pour les inviter à intervenir SANS TARDER. Notre existence et notre avenir sont menacés!
Merci aussi de transférer cette invitation à vos connaissances!
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Copier/coller à partir d’ici :
Messieurs, Mesdames,
Objet : Nous vous regardons – L’avenir exige plus, beaucoup plus, de notre Assemblée « nationale ».
Nous, citoyens du Québec, vous avons élus démocratiquement en vous confiant le mandat et les pouvoirs de défendre notre avenir. Cet avenir, pour le Québec, est indissociable de la préservation nécessaire et vigilante de sa culture distincte, de sa langue distincte, de son droit distinct – de cette identité distincte qui fait du Québec ce qu’il est dans toute sa richesse et non une simple province canadienne comme les autres.
Nous ne pouvons, d’abord, que nous réjouir de la volonté politique incontestable manifestée en ce sens par le gouvernement siégeant à l’Assemblée nationale depuis les dernières années, hier avec l’adoption de la Loi sur la laïcité de l’État, et aujourd’hui dans le cadre du Projet de loi 96 destiné à enfin renforcer et moderniser la Charte de la langue française – une mesure législative nécessaire et que nous attendions tous depuis bien trop longtemps.
C’est au sujet de ce Projet de loi 96, que nous vous adressons la présente.
Le vœu du gouvernement dans ce projet de loi de renforcer la Charte de la langue française, de la protéger contre les attaques juridiques du fédéral et d’y consolider et renforcer les pouvoirs de l’OQLF est indubitablement louable et doit être salué. Toutefois, après avoir longuement étudié le projet et consulté de nombreux experts en droit, en économie, en sociologie et bien d’autres spécialistes, nous en arrivons à la conclusion que si ses aspects strictement légalistes et juridiques sont remarquables et singulièrement solides, nous craignons très sérieusement que le Projet de loi ne rate les cibles d’effectivité sur le terrain s’il n’est pas accompagné, soit directement, soit accessoirement, de mesures pratiques et concrètes pour venir toucher non seulement l’encadrement juridique de la langue française, mais aussi et plus encore les facteurs et les institutions que l’on peut tenir responsables de l’évolution des chiffres et du déclin de la langue française tristement constaté de manière constante sur le terrain.
Une Charte de la langue française en béton ne servira pas à grand-chose dans une Ville de Montréal à 60% anglicisée, par exemple; les tendances linguistiques ne s’inversent pas à seuls coups de lois et de décisions judiciaires. Il faut faire plus, il faut faire mieux – sans quoi l’Histoire risque fort de retenir que le Projet de loi 96 n’aura été rien d’autre qu’un joli vœu.
Le Québec, son avenir, son identité, sa langue et sa culture, ainsi que notre unicité réclament de vous que soient ajoutées au Projet de Loi 96 sur la langue officielle et commune du Québec des mesures structurantes. À cette fin, nous vous proposons de bonifier le Projet de loi 96 par l’ajout des mesures suivantes, soit directement dans le projet de loi, soit dans des politiques gouvernementales appelées à en découler :
- Appliquer la loi 101 aux études collégiales. Mieux encore, il est nécessaire que cette mesure soit instaurée jusqu’à la fin des études du 1er cycle universitaire. En parallèle, il serait pertinent d’aussi penser à instaurer un parcours en français pour tous et toutes au sein de toutes les institutions collégiales recevant du financement public au Québec, comme cela existe presque partout ailleurs dans le monde;
- Exiger des immigrants l’apprentissage et la connaissance de la langue nationale à leur arrivée;
- Mettre sur pied un parcours obligatoire de francisation et d’intégration pour tous les réfugiés;
- Adopter des mesures et des politiques qui rendront incontournables la connaissance et l’usage du français pour les nouveaux arrivants en provenance du Canada anglais;
- Prendre les mesures qui s’imposent pour que le régime pédagogique du système scolaire anglais garantisse aux élèves le respect de leur droit (et de leur devoir) d’apprendre le français et demain, de travailler en français. Mieux encore, par cohésion et ouverture au Québec que les élèves anglophones soient incités à étudier en français;
- Garantir par la mise en place d’une épreuve uniforme, obligatoire et universelle à réussite obligatoire la connaissance et la maîtrise de la langue commune, d’usage public et de travail du Québec et ce, pour chaque niveau d’études, pour tous les étudiants et institutions des niveaux secondaire, collégial et universitaire,
- Miser sur le rattrapage et l’expansion du postsecondaire français et non l’investissement dans l’agrandissement des capacités d’accueil, d’attraction ou d’anglicisation du postsecondaire anglais en abandonnant, entre autres, le projet odieux d’agrandissement du cégep anglais Dawson et la cession d’une partie de terrains de l’ancien hôpital Royal Victoria à l’Université McGill.
- Réserver exclusivement les subventions publiques de l’État à la création, à l’expansion ou à la diffusion de contenus dans la langue nationale, dans les domaines artistique, culturel, scientifique et dans le domaine des entreprises à tous les niveaux de l’État, sociétés d’État et municipalités y compris.
Votre signature et coordonnées,
Fin du courriel : couper ici
Adresses utiles : voici quelques adresses de ministres auxquels il est important d’expédier votre courriel « Urgent! Urgent! Urgent! » :
Francois.Legault.ASSO@assnat.qc.ca
CheffeDominique.Anglade@assnat.qc.ca
Gabriel.Nadeau-Dubois.GOUI@assnat.qc.ca
chef@pq.org
ministre@justice.gouv.qc.ca
ministre@education.gouv.qc.ca
cabinet@sct.gouv.qc.ca
ministre_mes@mes.gouv.qc.ca
Vous trouverez à l’adresse suivante les adresses courriel des autres ministres et des députés et, incluant le ou la vôtre
http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html
Cette manifestation virtuelle « pour le bon sens » est le résultat d’une collaboration préalable de ressources compétentes, dont Me François Côté, avocat et chercheur expert linguistique.