Gatineau, le 13 mai 2022
Le système scolaire québécois de langue anglaise se voit attribuer la note d’échec « F » ou « E »pour le non-respect de sa mission d’institution québécoise !
« F » pour faillite ou « E » pour échec
Vous admettrez que le système scolaire de langue anglaise québécois du primaire à la fin de l’université fut et reste un échec lamentable. De nombreux élèves sortent de nos écoles anglaises, des niveaux primaire et secondaire, incapables de parler, ou quasiment, la langue nationale, officielle et commune du Québec, le français.
Aux niveaux collégial et universitaire, la situation s’avère pire encore. Les collèges et universités de langue anglaise décernent même des diplômes et certificats à des étudiants et étudiantes quasi incapables de parler et de travailler en français.
Ça sent la mauvaise foi ! Quand vous voyez leurs porte-parole (du moins ceux et celles qui prétendent l’être) s’agiter, chialer, manifester et hurler contre le Projet de Loi 96, dont les mesurettes, pourtant nettement insuffisantes, ajouteraient aux cheminements académiques collégiaux les cours pourtant nécessaires à la connaissance de la langue de travail, de la langue officielle et commune du Québec, il y a lieu de comprendre que cette opposition pue le suprémacisme anglais canadien, vision qui domine partout au Canada y compris au Québec.
Impératif français demande à l’Assemblée nationale de reconsidérer le Projet de Loi 96 pour y inclure 1) un parcours unique en français pour tous et toutes au niveau collégial, sinon l’application des dispositions de la Loi 101 ; 2) application des dispositions de la Loi 101 au premier cycle universitaire 3) la modulation du financement des établissements scolaires de langue anglaise en fonction du nombre de citoyens de langue maternelle anglaise nés au Québec ; 4) l’encadrement de la remise de certificats et diplômes universitaires pour que ceux-ci ne soient accordés qu’à ceux et celles qui auront fait la preuve de la maîtrise de la langue de travail, publique et commune du Québec, puisque c’est lui qui les finance en grande partie.
Une nation qui se respecte ne peut accepter qu’une autre lui dicte ses volontés.
Adresses utiles :
Commissions scolaires anglophones : qesba@qesba.qc.ca
Québec Community Groups Nertwork (QCGN) : info@qcgn.ca
Source :
Jean-Paul Perreault, Président
Impératif français
Recherche et communications
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