De son côté, Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français, note que ces chiffres peuvent être expliqués par une forte migration interprovinciale en provenance de l’Ontario dans la région de Gatineau.
« Les anglophones pratiquent un unilinguisme de rejet. Ils viennent s’installer au Québec et imposent l’anglais, ça s’entend et ça se voit partout ! » dit-il.
Les francophones sont trop souples, à son avis, car ils passent à l’anglais très rapidement pour rendre service aux unilingues anglophones au Québec.
Quoi qu’il en soit, ces données sont catastrophiques pour ce défenseur du français, qui s’inquiète de voir que le poids de la francophonie ne cesse de radicalement diminuer.
C’est le résultat d’une volonté héritée de la Couronne britannique par le gouvernement canadien d’effacer graduellement la francophonie, fait valoir M. Perreault.
Jean-Paul Perreault est le président d’Impératif français (archives).
PHOTO : RADIO-CANADA / YASMINE MEHDI
« C’est ultra dramatique, c’est une tendance lourde. On voit bien d’un recensement à l’autre que la stratégie fédérale donne des résultats d’effacement. »
— Une citation de Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français
Les mesures linguistiques annoncées par le gouvernement fédéral sont tout à fait inappropriées, lance Jean-Paul Perreault, mais en même temps, celles du gouvernement du Québec sont incomplètes.
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