NOTE AUX LECTEURS ET AUX DIRECTIONS DE L’INFORMATION :
À vous chers lecteurs d’intervenir et pour les médias, « à vos équipes d’enquêter sur la situation « maintenant » (plus de 3 ans plus tard) ». Merci.
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OPINION PUBLIÉE LE
2 août 2019 19h07
Produits à la SQDC: l’anglais passe avant le français
OPINIONS / Honte aux fournisseurs anglophones de la Société québécoise du cannabis!
Comment expliquez-vous la présentation écrite de vos différentes informations – telles qu’on les retrouve, par exemple, à l’endos d’un sachet de cannabis (de 1 gramme)?
Quelle mauvaise surprise: les premières explications de chaque segment d’informations débutent par des phrases écrites en anglais! Y compris les mots sous les croquis!
Autre situation tout aussi déplorable que lamentable: sur ledit paquet, côté consommateur, on y lit: 1) le nom de la variété en anglais en premier lieu; et 2) le texte Warning avant celui de Mise en garde
Quel manque de classe!
Comment pouvez-vous être aussi impolis (voire irrespectueux) des Québécois, clients ou non? Est-ce un manque de temps, une mauvaise volonté, un exemple d’une vision marketing quasi illégale. Désolant et très attristant.
Et honte à la SQDC!
Plus particulièrement à son équipe responsable de la gestion (et des communications) qui demeure trop permissive et pas assez proactive dans ce dossier linguistique de haute importance.
Déjà en octobre 2018, le président du mouvement Impératif français, Jean-Paul Perreault, déplorait cet affront à la langue française: «C’est regrettable, tout à fait déplorable surtout qu’il s’agit d’une société d’État, de voir qu’ils ont accordé si peu d’attention à l’environnement culturel du Québec.»
Alors, mesdames et messieurs, nos élus et nos fonctionnaires, comment vont les discussions entre vos différents ministères concernés par la commercialisation de produits dérivés du cannabis tels que ceux vendus dans plusieurs succursales de la SQDC au Québec?
Peut-on compter sur vous pour une correction à court terme? Je vous souhaite de la coopération et de la bonne foi, entre vous tous et avec les autres acteurs de ce commerce tout aussi respectable qu’un autre.
J’espère que vous reconnaîtrez tous que ce type d’affichage et d’étiquetage n’est pas celui que veulent les Québécois et les Québécoises.
Je souhaite que bientôt, toutes les indications sur les divers types d’emballage commenceront avec la langue officielle du Québec et la première langue en affichage selon l’Office québécois de la langue française (OQLF).
Jacques Lambert
Saint-Barnabé