Trop fort le café Moca Loca

Norlan Vilchèz / Patrick Duquette, chroniqueur du Droit


Avec dégoût, je viens de lire dans Le Droit la chronique de Patrick Duquette : quelle carpette… à poil !  Son texte est une opération perverse mais malhabile de déni.  Il tente d’édulcorer le comportement francophobe archiméprisant de Sami Chakie, propriétaire du Moca Loca.  Et même de nous le faire prendre en pitié dans une longue digression sous prétexte qu’il serait un chevalier anti-covid, brandissant une bouteille de désinfectant (mot semble-t-il inconnu du chroniqueur) comme une épée.

Par ailleurs, on ne trouve pas dans cette chronique de mention de consultation auprès du client pour connaître sa version des faits.  Journalisme tendancieux ?

Le « chroniqueux » n’a pas reproché sérieusement au propriétaire — seulement son propos « détestable » — d’avoir prétendu que son client devait être un « francophone de souche », seul titre admissible pour avoir le droit d’exiger d’être servi en français.  C’est du racisme ignoble !  La Charte de la langue française doit s’appliquer de manière indivisible sur l’ensemble du territoire québécois à tous les citoyens.

Je conclus que le doigt d’honneur du client Norlan Vilchez fut une riposte bien sentie.  Pour avoir pété les plombs, M. Chakie doit présenter ses excuses.

Le chroniqueur aliéné conclut, lui, en trouvant normales les prises de bec bilingues « entre francophones » (comme d’écrire « switché » au lieu de « passé »).  Dans l’esprit du très fédéral bilinguisme à sens unique.  Ainsi, l’agresseur victimisé par le chroniqueux était justifié de s’entêter à s’adresser en anglais uniquement au client qui s’exprimait en français ?

Monsieur Carpette, l’Outaouais est québécois ; il n’est pas un territoire ontarien ni fédéral.  Avez-vous oublié l’ancienne devise du Droit ?

L’avenir est à ceux qui luttent.

Marc Labelle, Gatineau

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