Ceci est affiché dans tout le Grand-Montréal et vu plusieurs fois par jour par des centaines de milliers de Québécois et Québécoises, incluant plusieurs milliers d’immigrants et anglophones!
Cette affiche n’est pas une publicité, c’est de la propagande et du lavage de cerveau, financée par le Gouvernement fédéral qui finance, avec nos impôts, les cours d’apprentissage de l’anglais au Québec via son programme de l’assurance chômage.
Ici, on ne parle pas de perspective d’avenir, on parle de la << VRAIE >> perspective d’avenir. Donc, c’est clair que seul l’anglais au Québec peut nous assurer un avenir.
C’est ce que dit cette affiche ! Il faut arrêter de faire de l’aveuglement volontaire de peur d’être ébranlé par les faits et de se sentir obligé d’agir. Il faut agir!
Ouvertement, cette affiche veut que celui qui la regarde assimile et grave dans son cerveau deux mots «avenir» et «anglais», d’où l’utilisation du rouge sur les panneaux et affiches lequel agit comme un clignotant. Ils signifient DANGER et impossibilité de réussir sans parler anglais au Québec.
Et de ces deux mots, découle :
- Une menace : si je ne parle pas anglais, je n’aurai pas d’avenir
- Et cette menace est tellement vraie que partout dans les espaces publics on nous avertit :
- Si je veux travailler, je dois parler anglais
- Si je veux avoir un bon salaire, je dois parler anglais
- Si je veux réussir, je dois parler anglais
- Si je veux m’épanouir, je dois parler anglais
- Si je veux le bien de mes enfants, ils doivent parler anglais et pourquoi pas leur faire faire leurs études en anglais aux frais des Québécoises et des Québécois…
Ici on a dépassé le stade du cours d’anglais et de la publicité simplement commerciale, on est dans le lavage de cerveau et la propagande à grande échelle :
- On est dans le conditionnement social,
- on est dans le rejet de son identité,
- on est dans la langue française une plaie, une croix à porter qui vous empêche de réussir votre vie personnelle,
- on est dans le mépris de la langue française qui ne nous permet pas de trouver du travail, qui ne nous permet pas de réussir professionnellement, qui ne nous permet pas de nous épanouir au Québec.
Que fait le gouvernent fédéral avec l’argent de nos impôts dans toute cette propagande et ce lavage de cerveau des Québécoises et Québécois ? Le gouvernement fédéral a-t-il tellement peur de l’indépendance du Québec qu’il finance hypocritement des compagnes de publicité pour détruire la cohésion sociale du Québec ? C’est sûrement impossible !!?!?
Tout cette publicité de propagande et lavage de cerveau aboutit consciemment ou inconsciemment à : parler français n’est pas important au Québec.
Ces affiches sont vues quotidiennement par des centaines de milliers d’enfants et d’adultes québécois, par dizaines de milliers d’immigrants.
Après cela, essayez d’intégrer les immigrants au Québec et de convaincre les Anglo-Québécois que le Québec est français, sa langue nationale !
Après demandez-vous pourquoi les nouvelles générations de Québécois parlent le franglais quand ce n’est pas l’anglais carrément sous le premier prétexte futile.
Cette affiche est le résultat
du laisser-aller depuis 16 ans entre autres
des premiers ministres du Québec
Et tout cela est renforcé par les premiers ministres du Québec qui, par leur comportement, disent et affirment qu’il est impossible de vivre et travailler en français au Québec alors qu’eux-mêmes et leurs ministres refusent de parler exclusivement en français durant leur mandat public. Contrairement aux autres premiers ministres de Canada qui eux ne voient pas de problème à ne parler qu’exclusivement anglais.
Alors que tous voient le premier ministre du Nouveau-Brunswick d’une province officiellement bilingue et sa lieutenante-gouverneure être unilingues anglais. Chose que les premiers ministres du Québec trouvent tous normale. Sans parler du fédéral qui nomme un lieutenant-gouverneur unilingue anglais dans une province pourtant officiellement bilingue. Et aucun blâme de l’Assemblée nationale du Québec pour cette aberration et faute grave du fédéral dans une province « bilingue » où le français est langue officielle!
De Gaulle disait : « il faut aller au fond des choses. » Mais M. François Legault, comme Philippe Couillard et Jean Charest, ne semble pas vouloir aller au fond des choses. D’aucune façon ils n’ont défendu la langue française et pire tous ont travaillé à angliciser la Québec. Y compris hélas M. François Legault qui, jusqu’à maintenant, a donné nettement priorité à l’éducation en anglais grâce au financement outrancier d’un cégep anglais, Dawson, et d’une université anglaise, McGill, et cela aux dépens du développement d’un système d’éducation publique dans la langue nationale du Québec! C’est laid! Ce financement outrancier du Québec s’ajoute au financement du fédéral pour l’anglicisation systématique à vitesse grand V du Québec. Ajoutez à cela, la combine des collèges pour étudiants des Indes à Montréal. Une nouvelle version du chemin Roxham qui fonctionne avec la bénédiction du ministère de l’Éducation « nationale », semble-t-il ?
Ce n’est pas le français le problème puisque le français est notre ciment. Le problème, ce sont le gouvernement fédéral et les premiers ministres du Québec et leur incompréhension volontaire pour cacher souvent de la lâcheté quand ce n’est pas du mépris pour les Québécoises et Québécois.