Le Canada et l’anglais « mur à mur » et du « plancher au plafond »

Selon le Commissaire aux langues officielles (CLO), le gouvernement fédéral, Affaires mondiales Canada (AMC), les ambassades et les consulats canadiens à l’étranger, ici celle du Pérou, considèrent l’anglais essentiel, mais les « habiletés en français comme un atout »!

Le message est clair : le Canada est un pays anglais!

Vous lirez dans le rapport préliminaire d’enquête du CLO ci-joint ce qui suit :

« À la lumière de ce qui précède, la plainte s’avère non fondée compte tenu des obligations prévues à l’article 91 de la Loi. »

« Non fondée », compte tenu de la vision canadienne « mur à mur » et « essentielle » de la connaissance de l’anglais ». Le français, néant ou pas plus qu’un atout!

Non, mais quand même! « L’ambassade du Canada au Pérou n’est pas située dans une région désignée bilingue aux fins de la langue de travail ».

Faut le faire ! « Comme l’ambassade du Canada au Pérou n’est pas située dans une région désignée bilingue aux fins de la langue de travail, elle n’a pas d’obligations en vertu de la partie V de la Loi. Il suffit donc, dans le présent cas, d’évaluer les tâches du poste qui nécessitent de communiquer avec le public ou de lui fournir des services (partie IV de la loi).

Compte tenu de l’image internationale que projette le gouvernement canadien, AMC, les ambassades et les consulats, vous comprenez maintenant beaucoup mieux pourquoi l’immigration anglaise et anglicisable est encouragée et favorisée et le pourquoi de ce qui suit dans l’article Les étudiants internationaux: nouveau vecteur d’anglicisation du Québec – « Ottawa refus(e) de plus en plus d’accorder des permis d’études temporaires à des étudiants francophones pourtant dûment acceptés par des institutions d’enseignement québécoises. Ces refus semblent cibler surtout les étudiants originaires d’Afrique, malgré des dossiers répondant à toutes les exigences. Ainsi, en moins de deux ans, Ottawa a refusé des permis à 35 642 étudiants originaires d’Afrique. Le taux de refus de permis au Québec par Ottawa oscille entre 61 et 52% dans les dernières années, soit de 15 à 20 points de plus que le taux moyen de refus ailleurs au Canada. Encore mieux: le taux de refus au Québec est plus élevé que celui qui est hors Québec pour des étudiants originaires des mêmes pays d’Afrique. Il est difficile d’éviter d’en arriver à la conclusion que ce que les services d’immigration canadiens n’aiment pas, c’est le fait que ces étudiants se destinent à des études en français au Québec. »

Le fédéral et ses institutions font tout pour inférioriser et banaliser le Québec!

Adresses utiles :
Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères : melanie.joly@parl.gc.ca
Mary Nj, ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique : mary.ng@parl.gc.ca
Harjit S. Sajjan, ministre du Développement international : harjit.sajjan@parl.gc.ca

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