La colère gronde au Québec!

Les attaques verbales « canadiennes » lancées contre le Québec au cours des dernières semaines ont montré combien l’incompréhension et le mépris à la limite du racisme, sont bien incrustés au Canada anglais à l’égard du Québec. Les deux poids, deux mesures semblent tenir lieu de ligne directrice quand vient le temps de respecter l’autodétermination et les choix faits par le Québec.

Le déferlement de critiques, de contestations et d’argent ne vise rien d’autre qu’à dicter au Québec ce qu’il doit être, c’est-à-dire une société multiculturelle où les choix concernant l’intégration relèvent exclusivement des individus dans une société dominée par l’anglais. Dicter au Québec comment se comporter, c’est-à-dire à l’image de la société la plus civilisée du continent, le Canada anglais. Quitte à ce que ce dernier bloque, renverse et impose ses propres choix grâce aux lois votées par la majorité et appliquées par des tribunaux dont les juges en sont majoritairement issus.

Il est aussi inacceptable de voir le gouvernement fédéral demeurer muet devant des municipalités de partout au Canada qui soutiennent financièrement les contestations des lois votées démocratiquement par le Québec, telle que la loi 21 sur la laïcité des fonctionnaires, ou encore le projet de loi 96 sur la protection de la langue française. Il est tout aussi invraisemblable qu’en 2021, la majorité anglo-canadienne au Québec (minorité, vraiment ?!!) prétende résister aux lois québécoises en faisant financer ses contestations par des fonds publics et en invitant le gouvernement fédéral à l’appuyer ou même en prendre le relai devant les tribunaux.

Le Canada se gouverne sans chercher à obtenir l’appui des fédéralistes et nationalistes québécois. Quels qu’ils soient, les élus québécois au sein des grands partis canadiens sont noyés dans leur députation respective et paraissent démunis devant les déferlantes anti-Québec. Ainsi sont tolérés de nombreux outrages envers le Québec qui ne seraient autrement jamais acceptés s’ils visaient plutôt le Canada anglais. Par exemple, lorsque le premier ministre Justin Trudeau a nommé une gouverneure générale incapable de parler français en 2021, alors qu’il y a plein d’autochtones qui parlent aussi français, aucune protestation n’a suivi au Canada anglais. Jamais une telle chose ne se serait produite si la nouvelle gouverneure générale avait été incapable de parler anglais! Existons-nous!

Il est des domaines où l’action fédérale touche à des éléments vitaux pour le Québec. Par incompétence crasse et indifférence en matière d’immigration, Ottawa se permet de ralentir, voire de bloquer l’entrée d’étudiants étrangers lorsqu’ils sont de langue française. Elle se fend pourtant en quatre lorsqu’il s’agit de financer et de servir en effectifs les universités anglophones de Montréal.

Contournant les politiques de sélection du Québec, Ottawa a misé sur l’arrivée d’immigrants temporaires via le chemin Roxham. Or bon nombre de ces migrants n’ont aucune maîtrise du français et présentent une employabilité discutable. Le gouvernement fédéral semble n’exercer aucun contrôle sur l’arrivée de ces ressortissants étrangers, conformément aux souhaits du grand patronat canadien. Ces immigrants temporaires, qui tentent de se faire passer pour des réfugiés économiques, ont bien souvent ciblé les programmes sociaux du Québec pour faciliter leur installation, avant de repartir pour travailler ailleurs au Canada anglais. Aucune autre porte d’entrée de ce genre n’existe au Canada! Qu’attend donc le gouvernement fédéral pour effectuer son travail, exercer ses fonctions de contrôle des frontières et répartir les immigrants admis partout au Canada ?

Oui, Ottawa étouffe le Québec et arrache le français. Canada anglais veut le soumettre! Nous laisserons-nous faire? NON!

Jean-Paul Perreault, président
Mouvement Impératif français
www.imperatif-francais.org

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