À vous d’y voir!
Nous invitons l’ensemble des Québécois et Québécoises à gagner… et à vivre et à travailler, sans exception, partout et en tout temps, en français.
Cette vision est le plaisir de vivre, de s’épanouir et de travailler en français au sein d’un État et d’une nation qui se distinguent et s’appuient, entre autres, sur des droits fondamentaux garantis par des lois; ceux de travailler, d’être reçu, servi et informé en français.
Sur près de huit millions d’habitants au Québec, quelque 372 450 d’entre eux seulement ont déclaré être unilingues anglais. « Seuls une aberration ou un relent de colonialisme peuvent expliquer que l’on prive l’ensemble de la nation québécoise de ses droits fondamentaux pour accommoder ces quelques personnes qui auraient de toute façon avantage à apprendre la langue nationale commune d’usage public au Québec, le français », de dire le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault.
Le « mouvement Impératif français » et le bon sens vous demandent donc de parler français sans exception, partout et en tout temps… et encore plus et beaucoup plus dans les commerces et entreprises qui ne vous reçoivent pas en français!
Nous vous invitons à repenser ou renforcer vos comportements. Dès que vous entendez à l’accueil et au travail un mot d’anglais, développez le réflexe naturel de parler français. C’est plus qu’un droit; il s’agit aussi et surtout d’aider l’autre à apprendre la langue nationale et de travail du Québec.
Il devient ici évident qu’à sa façon l’exigence de l’anglais à l’embauche viole le droit de toutes les citoyennes et de tous les citoyens de vivre et de travailler en français au Québec. Elle est source de discrimination systémique et d’exclusion privant les travailleurs de leur droit. Par ailleurs, les articles 4 et 5 de la Charte de la langue française sont pourtant très clairs :
- Les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français.
- Les consommateurs de biens ou de services ont le droit d’être informés et servis en français.
« Travailler en français au Québec, c’est un droit et les employeurs ont le devoir de veiller à ce qu’il soit respecté », rappelle M. Perreault, « et les gouvernements doivent prendre leurs responsabilités pour que cessent ces pratiques systémiques de discrimination à l’embauche et en milieu de travail. Nous invitons les employeurs délinquants à réviser leurs pratiques de gestion et les syndicats et les employés, à se faire respecter, et les consommateurs à réclamer, sans exception, la normalité. Au Québec, l’accueil et le service doivent être en français en tout temps, sans avoir à le demander. Si ce n’est pas le cas, exigez-le. »
Il n’y a pas d’excuses possibles; des cours de français, il s’en donne depuis longtemps.
Mêlez-vous de vos affaires, mais mêlez- vous en!
Nous avons besoin de vous pour renverser les tendances lourdes à la minorisation et à l’infériorisation signalées
- dans le Rapport sur l’évolution de la situation linguistique au Québec de 2019 qui indique que dans la région de Montréal (RMR) la proportion des consommateurs qui répondent en français lorsqu’ils sont reçus en anglais est en baisse passant de 2012 à 2018 de 64,1 % à 52,1 % et que « la proportion de personnes ayant des sentiments négatifs à l’égard de l’accueil dans une autre langue que le français a diminué entre 2012 (54,9%) et 2018 (29,9%) »,
- dans le recensement de 2016 de Statistique Canada qui indique que la proportion de tous les Québécois utilisant l’anglais au travail est de presque un sur deux, soit 42,5 % pour « accommoder » des collègues ou clients qui vivant au Québec devraient parler français.
Une nation qui se respecte ne peut accepter qu’une autre lui impose ses volontés, ici sa langue!
Nous vous invitons à diffuser sur toutes vos plateformes notre campagne « On gagne à travailler en français ».