Campagne promotionnelle sur le « droit de travailler et d’être servi en français au Québec »

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Le président d’Impératif français est formel : après plusieurs mois à tâter l’opinion publique au sujet de la langue de travail, M. Perreault affirme que la population québécoise est mûre pour la mise en place d’une véritable politique culturelle et linguistique en faveur de la langue nationale. Une nouvelle politique transversale et globale, qui touche tous les secteurs d’activités, sans exception, de notre vie collective.

« Il est temps pour nous, Québécois, de prendre notre place aux commandes de notre État, de notre économie, de notre culture. Monsieur le premier ministre François Legault, après toutes ces années de dérive libérale, la situation actuelle ne nous rassure plus. Impératif français croit que la population québécoise est favorable à la mise en place d’un nouveau régime linguistique restructurant l’action gouvernementale dans toutes ses missions. Il en sera ainsi si l’on veut retrouver notre force collective, notre fierté, notre identité. Notre langue nationale, le français, sera ce que nous en ferons. »

Pour M. Perreault, à cause des Libéraux notamment, le gouvernement du Québec est devenu lui-même vecteur d’anglicisation non seulement dans la population immigrante mais aussi dans la population native. Lorsque la fonction publique sert en anglais des citoyens ou des ressortissants étrangers qui ne font que profiter légitimement de ce qui leur est offert, il n’y a plus aucune nécessité d’apprendre le français!

À l’occasion de la fête du Travail du 7 septembre 2020, Impératif français lance sa campagne annuelle promouvant le droit de travailler et d’être servi en français partout au Québec, dans tous les milieux de vie et dans toutes les régions. Après près de 15 ans à la gouverne du Québec, les Libéraux n’ont rien trouvé de mieux que d’augmenter la place de l’anglais dans l’éducation et dans tous les services publics en général. Ces quinze années libérales ont laissé notre langue nationale dans un piètre état, comme l’ont confirmé le dernier bilan quinquennal de l’OQLF ainsi qu’une nouvelle étude qui vient d’être rendue publique; donnant tous deux la mesure de cette dégradation massive de la place occupée par le français au Québec et, entre autres, sur le marché de l’emploi de l’île de Montréal.

En outre, l’étude montre qu’une majorité écrasante d’entreprises (62,9 %), et en particulier dans les municipalités et les 19 arrondissements montréalais (83,3 %), exigent ou souhaitent que les employés qu’elles recherchent maîtrisent l’anglais Impératif français souligne que l’absence ou l’insuffisance de compétences en anglais cause le rejet des candidatures dans près de la moitié des cas (46,2 %) au sein des administrations montréalaises, bien davantage que dans le secteur privé (29,8 %). Dans le même sens, les employeurs du secteur public affirment que les besoins de formation en anglais oral sont nettement supérieurs (31,0 %) aux besoins de formation en français (17,2%). Impératif français s’est dit surpris et profondément choqué devant ce portrait de la situation :

« Il y a ici renversement du fardeau du bilinguisme : la majorité francophone se fend en quatre pour servir sa minorité. Un peu comme si les anglophones étaient intouchables et jouissaient toujours d’une supériorité au Québec », de dire M. Perreault.

Le président d’Impératif français s’est dit très impatient de voir la toute nouvelle politique linguistique globale qui puisse répondre au très grand appétit qu’il sent chez les Québécois pour le rétablissement de la situation du français sur l’île de Montréal, en Outaouais, mais aussi dans le reste du Québec.

– Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français




Cette campagne est réalisée grâce à la contribution de l’OQLF.

 

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