« L’expression attriqué comme la chienne à Jacques, ou variante arrangé, attifé, attelé, habillé comme la chienne à Jacques, est courante dans le français familier du Québec pour parler de quelqu’un qui est mal habillé, mis d’une façon qui ne convient pas. Pour bien cerner le sens de l’expression, examinons deux exemples du 20e siècle où elle est particulièrement bien illustrée.
Le premier est de Lionel Groulx (Les rapaillages, 1919, p. 25) et se lit comme suit: « Le lendemain, drès le matin, on vit arriver sur quatre roues criardes, une boîte sale et branlante, comme en ont les Gipsy, traînée par un vieux cheval aussi efflanqué qu’un squelette. De la voiture descendit un petit vieux à figure d’Abraham, attelé comme la chienne à Jacques: c’était l’acheteux de guénilles. »
Le second est… »
Pour en savoir plus, il faut lire le texte de Claude Poirier, TLFQ, Université Laval, à : http://www.tlfq.ulaval.ca/chronique/11_jacques.pdf
NDLR – Le 12 septembre 2010, nous avons publié le texte suivant sur ce sujet « ORIGINE DE L’EXPRESSION LA CHIENNE À JACQUES ». Quant à elle, La traduction du français au français, publie le suivant : « Être habillé comme la chienne a Jacques »