Les festivals tombent dans le délire américanisant des appellations, des spectacles et du choix des artistes. Quelques exemples de noms de festivals aux noms de la culture de Donald Trump : Peace in the Field, Gib Fest, Red Bridge Fest, Poutine Week, etc,
Dans cette entrevue que vous pouvez écouter à l’hyperlien suivant, Anne-Marie Beaudoin-Bégin, linguiste, fait, à sa façon, l’apologie de « l’usage » des anglicismes et ainsi de l’anglicisation y voyant un simple débat intergénérationnel où pour les jeunes l’anglais serait langue internationale, du divertissement et du marketing!
Pour écouter l’entrevue, il faut cliquer ici : https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/premiere-heure/segments/entrevue/127336/anglicisme-nom-evenement-tendance-anne-marie-beaudoin-begin précédée du texte suivant : Des anglicismes dans les noms d’événements : analyse d’une tendance marquée – Poutine Week, RibFest, PoutineFest et Happening Festibière. Beaucoup de noms d’événements sont en anglais ou du moins inspirés de l’anglais même si leur public est à grande majorité francophone. On se plonge dans la cohabitation entre les deux langues officielles du pays en sol québécois avec la linguiste Anne-Marie Beaudoin-Bégin.
Ne devrait-on pas plutôt écrire : « Cohabitation de deux langues dites officielles, mais qui, dans les faits, grâce à la Loi canadienne tendancieuse sur les langues officielles, au gouvernement du Canada qui penche toujours du même côté, à la Loi 101 de plus en plus systématiquement anglicisante avec l’appui de l’OQLF, du gouvernement du Québec et des administrations municipales, cherche et trouve des justifications et prétextes pour appuyer la suprématie de l’anglais et l’anglomanie, comme l’illustrent ce cas-ci et bien d’autres » ? Et ce ne sont pas que les noms des activités qui sont à la sauce Trump-USA, mais aussi les programmes et le choix des artistes érodant massivement les préférences culturelles.
C’est comme si au Québec et au Canada, on faisait tout ou presque pour banaliser et inférioriser le français. Si cette tendance n’est pas inversée et que la francisation n’est pas remise en marche, il nous faudra créer un OQLF 2.0 et ceci urge!
Sur le même sujet : https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/premiere-heure/segments/entrevue/127336/anglicisme-nom-evenement-tendance-anne-marie-beaudoin-begin