- Le Président de la République et trop de nos dirigeants et « élites nationales » semblent bien vouloir abandonner notre langue française, sang et âme de la France, au profit d’un anglais de bazar, pour mieux nous vassaliser à l’empire. Il faut que cela cesse ! Élus français, parlez français, agissez pour le français, sinon démissionnez ! » ;
- « La langue française, c’est la France ! ». Non à l’anglais partout ! Arrêtez de remplacer le français et de nous gaver d’anglais par tous vos entonnoirs ! Nous ne sommes pas des oies ! Ras-le-bol ! Vivent le français et la Francophonie ! Non à l’alignement sur les prédateurs « US » et leur globish pour tous ! » ;
- « La langue de la République est le français ! » (Article 2 de la Constitution française) ; langue française avilie = République trahie ; langue française bannie = patrie asservie ; anglais langue unique = pensée mondialiste unique ! » ;
- Fiers de parler français et nos langues régionales, nous voulons continuer. Vivent le français et la diversité des langues et des cultures du monde ! Dans nos écoles, il faut moins d’anglais, plus d’allemand, d’espagnol, d’italien, de russe, de chinois ! Les Anglais sortent de l’Union européenne : l’anglais-globish doit sortir de la liste des langues officielles et de travail de notre Union ! ». Soyons capables de communiquer avec nos voisins sans passer par l’anglais ! Enseignons leurs riches cultures, ne nous enfermons pas dans une pensée unique !
- Le BREXIT doit être l’occasion de délivrer nos administrations françaises (et allemandes, espagnoles, italiennes, etc.) de la honteuse obligation de recevoir et répondre en anglais à ce qui leur vient des institutions de L’Union européenne. Le Président de la République doit taper du poing sur la table en Conseil de l’UE !
- Mettons fin à ce scandale absolu des travailleurs français (et autres…) obligés de travailler en anglais dans des entreprises qui, dans leur propre pays, sont passées à l’anglais, la « langue du maître ! ». Il y a bien un article de la fameuse « loi Toubon », là-dessus, non ? Et quand nos travailleurs, très qualifiés, mais ignorant l’anglais, ou rétifs à son emploi dans leur travail quotidien, sont remplacés par des gens moins qualifiées mais ayant l’anglais comme langue maternelle, c’est le chômage accru, nos emplois qui sont bradés ! Comme les Chinois implantés en Afrique, qui y amènent leurs nationaux, y compris leurs prostituées, pour travailler « entre soi » en mandarin ou cantonais…
- Il faut amener l’audio-visuel français à cesser de contribuer à l’anglo-américanisation de la France. Des journalistes incultes et snobinards répandent joyeusement des mots, des phrases, en anglais, que, bien souvent, ils ne comprennent pas eux-mêmes. Et le CSA ne fait pas son travail. D’ailleurs, son patron M. Schrameck a été élu « Carpette anglaise » en décembre 2018. Cela suffit !
- « l’Aisne, it’s open » dans le département de Villers-Cotterêts où le Président veut créer un Institut de la Francophonie, « Only Lyon » dans la ville de M. Collomb, le discours en anglais d’un candidat de 2017 à la présidence de la République qui va se présenter à l’Allemagne à l’université de Berlin devant un auditoire allemand et français, et qui refuse d’utiliser l’offre de traduction en allemand et en français : cela vous amuse ? Pas moi ! Et je ne dois pas être le seul à trouver cela insultant pour notre langue et notre pays ! Au secours !
- Des entreprises françaises du CAC 40, y compris Renault, « Air France (is in the air) », qui passent à l’anglais et l’imposent à tous leurs collaborateurs, où va-ton, là ? Il existe pourtant des lois : elles sont peu appliquées. Nous demandons leur application sans faille ! Que fait notre gouvernement censé défendre nos intérêts fondamentaux ? Contre la caste qui les trahit, utilisons nos bulletins de vote !
- Il faut imposer la stricte application de la loi Fioraso de 2013 qui pose l’interdiction à nos établissements d’enseignement supérieur d’offrir des formations diplômantes exclusivement en anglais, à des étudiants étrangers, en bonne partie d’Afrique, et à des étudiants français ; cette loi fait obligation au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche de les en empêcher par la voie de son pouvoir d’habilitation ; il faut contraindre ce ministère à appliquer la loi et à faire son travail ! Exigeons l’arrêt de cette invasion de l’anglais !
- Le gouvernement français dit vouloir développer la francophonie mondiale, surtout en Afrique francophone en expansion démographique. Mais il donne le mauvais exemple d’anglicisation chez nous ; il diminue ou laisse stagner les crédits d’action culturelle ainsi que l’aide française au développement aux pays francophones. il doit changer son fusil d’épaule, et retrouver la cohérence de sa politique avec les intérêts fondamentaux de la France et de ces pays !
- Il faut arrêter l’anglicisation de notre jeunesse par l’école ; l’anglais y tend à devenir la seule langue étrangère obligatoire, dès l’enseignement primaire et même, de plus en plus, dès la maternelle. Cela nuit à la bonne acquisition de notre langue. Il semble qu’une caste veuille rendre nos enfants bilingues, puis réduire à terme le français au rôle de langue accessoire, voire inutile. C’est contre notre Constitution (« La langue de la République est le français ») ; c’est contre l’un des principaux ciments de la cohésion nationale ; c’est contre l’âme de la France !
- Les attaques multiples, convergentes, contre la langue française, placée pourtant – dans tous les sondages – au premier rang des piliers de l’unité de la Nation, de la force de la République, du prestige international de la France, révèlent une « trahison des clercs » que notre philosophe Michel Serres nomme « les collabos de la pub et du fric ». Trahison qui rappelle fâcheusement celle de 1940. Il faut une saine et vigoureuse réaction populaire pour y mettre fin.
- Assez d’affiches de films en anglais, de notices d’emploi de produits, non traduites en français ! Assez de chansons en anglais, que d’ailleurs bien peu de gens comprennent ! Elles en viennent à constituer le cadre sonore partout dominant, de nos publicités, de nos achats dans les super-marchés, et d’évènements sportifs. Jusqu’à nos défilés et présentations de modes et du luxe, pourtant fleurons du goût, de l’industrie et des exportations de la France ! Il faut sortir du concours de l’Eurovision, où les chansons censées représenter le pays sont en globish. Le Gulliver français endormi, maintenu attaché au sol par tous ses cheveux, doit se réveiller et se libérer. D’un seul coup ! Cela fera mal, mais le sursaut sera salutaire, source d’une fierté retrouvée au sortir de la servitude.
- L’Union européenne, devenue sur le continent un puissant adjuvant de l’hégémonie de la finance internationale surtout anglo-saxo-germaine, doit être amenée par la France à se libérer de cette tutelle étouffante, ou s’effacer, au profit d’une Europe des Nations, souveraines mais en forte coopération entre elles.
- La langue française doit faire l’objet de programmes d’enseignement enfin sérieux pour les immigrés chez nous en vue de leur meilleure intégration, puis assimilation ; et l’acquisition dans le pays d’origine d’un degré adapté de sa connaissance doit devenir un critère d’attribution d’un visa d’immigration régulière, pour tout candidat à l’émigration vers la France, ainsi que pour son conjoint avant l’éventuel regroupement familial.
- L’Élysée crée un Institut de la Francophonie à Villers-Cotterêts. Excellente idée. Le Président a fait un remarquable discours sur sa politique francophone : très bien ! Mais la francophonie mondiale, surtout en Afrique, exige de la France un véritable élan en faveur de cette chance trop négligée. Il y faut de la volonté politique, des moyens humains et financiers enfin décents, et la création d’un grand ministère de la Francophonie.
- Nous demandons la pleine application de la Constitution : « La langue de la République est le français », et de la loi Toubon sur l’emploi de notre langue, loi à renforcer, pour l’amener au moins au niveau de la loi 101 du Québec ! Avec de véritables sanctions contre les contrevenants, surtout les plus puissants !
- Nous demandons le rétablissement de l’ascenseur social qui a fait la force de la République. Cela passe, comme au temps de Jules Ferry, par la restauration d’un enseignement visant l’excellence démocratisée et non confinée à l’auto-reproduction des élites. Donc d’un enseignement généralisé du français de grande qualité, accompagné de la remise à l’honneur de l’histoire de France et de la littérature.
- La France n’est seulement en Europe. Elle doit, certes s’ouvrir aux langues et cultures de (toute) l’Europe. La France s’affaiblit lorsqu’elle oublie ou néglige son « grand large, ses territoires d’outre-mer, son gigantesque espace maritime (11,7 millions de km2, deuxième du monde), et la Francophonie sur tous les continents. Il est temps que nos gouvernements en prennent une pleine conscience, et agissent pour valoriser ces intérêts fondamentaux. Et que l’école traite enfin de la géographie, de l’histoire, des cultures des pays et des peuples, des enjeux aussi, de la Francophonie.
- La Francophonie existe. Elle est une chance pour la France et pour les dizaines de pays qui y adhèrent. Nos jeunes en sont très peu informés. Nous demandons que la France et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) lancent ensemble des enseignements ainsi que de grandes expositions et campagnes de communication audio-visuelle pour promouvoir la langue française et les réalités et le potentiel de la francophonie mondiale.
- Dans la Francophonie, se trouvent des communautés organisées de langue maternelle française, plus ou moins autonomes, mais sans vraie personnalité internationale. Au premier rang les plus grandes de ces Communautés : le Québec, la Suisse romande et jurassienne, la Wallonie et Bruxelles. Le gouvernement français doit, en bonne intelligence avec les États dont elles font partie, développer à nouveau la coopération culturelle et économique avec ces Communautés de langue maternelle française.
- Avec les énormes progrès accomplis par la traduction automatique, aussi en ligne, les savants, universitaires français, rémunérés par leurs concitoyens contribuables, doivent être obligés de veiller à la disponibilité générale de leurs travaux en français, et à parler en français lorsqu’ils ont – d’abord en France – à s’exprimer dans le cadre de leurs travaux et enseignements.
- Les associations qui défendent et promeuvent le français et la francophonie font un travail considérable, elles méritent, de la part de l’État, une idée très supérieure aux très modiques subventions « aumônes-cautions de condescendante bienveillance » que seulement trois d’entre elles perçoivent.
Source :
Albert Salon, ancien ambassadeur de la France