On nous communique de plus en plus de cas où il est démontré que la pression défrancisante et anglicisante du Canada, du gouvernement canadien et de sa fonction publique agit comme un rouleau-compresseur à un tel point que bien des Québécois et des francophones optent pour l’anglais comme langue de communication au Parlement fédéral et ailleurs.
Dans un article précédent, nous vous avons parlé du cas du directeur du Service de police de la ville de Gatineau et président de l’Association canadienne des chefs de police, Mario Harel, qui a fait toute sa présentation en anglais au Comité permanent de la justice et des droits de la personne. (http://www.ourcommons.ca/
Ici, vous pourrez entendre un autre francophone, Jean-Pierre Fortin, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, faire sa présentation en anglais au Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU)
http://www.noscommunes.ca/
Pas étonnant que l’Agence des Services frontaliers canadiens du Canada soit reconnue parmi les organismes les plus délinquants dans le domaine du respect du français, langue officielle, quand le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Jean-Pierre Fortin, oublie le français!
On nous rapporte que des situations comme celles-ci sont ultra nombreuses. Témoignage éloquent du climat d’agression linguistique qui règne au sein du Parlement fédéral, des francophones iraient même jusqu’à s’excuser de parler français!