Ce n’est pas la première fois que la Banque Nationale est gravement fautive, non pas nécessairement pour des raisons strictement légales, mais parce qu’elle crée et encourage les conditions anglicisantes de travail et de service à la clientèle. Au lieu de corriger, elle nourrit un climat de travail qui prive ses employés de leur « droit d’exercer leurs activités en français », sans parler des effets d’entraînement que ceci a sur tout son milieu.
La Banque Nationale exerce, aussi ainsi, une pression anglicisante sur sa clientèle qui, au lieu d’être naturellement accueillie dans un établissement où tout se passe en français, se sentira, comme vous, obligée de demander, voire de réclamer, le respect de son droit fondamental « d’être informée et servie en français ». C’est le monde à l’envers! Nous n’avons pas à demander l’accueil et le service en français au Québec. Ils doivent être là en tout temps!
En ne rappelant pas à son personnel que la langue de travail et d’usage public au Québec est le français et pire, en embauchant du personnel qui ne parle pas ou si peu ou refuse de parler ou de travailler en français, la Banque Nationale choisit d’adopter une vision et un profil encourageant la délinquance à l’endroit de droits fondamentaux.
Serait-ce que cette Banque vivrait de moins en moins bien son appellation « nationale »?
Commentaire reçu d’un ex-client de la Banque Nationale
À la Banque Nationale, succursale Côté-des-neige, il est fréquent que les employés échangent entre eux en anglais.
J’ai signifié à plusieurs reprises ma réprobation de ce fait. J’en suis venu à décider de fermer mon compte chèque. Lorsque j’étais au comptoir de service pour fermer mon compte, l’employée ne savait pas comment faire… et elle a demandé assistance à sa consoeur en anglais.
La banque me répond par écrit que les employés peuvent utiliser la langue de leur choix (que 50 langues sont parlées à la banque) et que c’est correct tant que je suis servi en français.
Pierre-Luc Côté
Montréal