Dans les années 70, la chaîne Tim Hortons avait été vertement et largement dénoncée pour ses pratiques de gestion et d’embauche du personnel qui encourageaient le recrutement d’employés incapables de parler français. Le Tim Hortons d’Aylmer avait alors fait l’objet des foudres du mouvement Impératif français, des groupes sociaux, des syndicats, des médias. Bref, de tout le Québec et de la francophonie…
Malgré le bon sens qui réclame toujours le respect de l’environnement culturel, le syndrome Tim Hortons serait de retour!
En effet, selon des plaintes reçues, le Tim Hortons au coin des rues Front et des Allumettières à Gatineau avec l’approbation de la direction et des propriétaires créerait les conditions nécessaires pour faire de l’anglais la langue de travail au Québec et par conséquent, la langue d’accueil, de service… On y entendrait les employés y travailler en anglais. Au point où l’on se croirait aux États-Unis! La pression est si forte que les francophones en seraient même rendus à communiquer entre eux en anglais! Cette pression contre les droits linguistiques fondamentaux aurait comme origine des attitudes encourageantes de la gestion de l’entreprise!
Et comme si ce n’était pas déjà assez, en sept mots, Tim Hortons réussit à faire trois fautes!