Quarante-cinq ans après l’adoption de la Loi sur les langues officielles, Air Canada se conduit toujours en voyou en refusant d’adopter les mesures nécessaires pour que cessent ses pratiques de mauvaises relations avec la clientèle. Pire, elle s’acharne à ne même pas reconnaître les torts causés, ici et internationalement, à la francophonie et par conséquent au Canada.
D’un côté, la société Air Canada exige une connaissance mur à mur de l’anglais de son personnel et à l’embauche alors que de l’autre elle traite la langue française comme une langue « seconde » dont la connaissance n’est pas ou si peu requise! Air Canada exerce ainsi une pression pour que « la langue de son choix » soit l’anglais! Tout cela n’est possible que grâce à la complicité historique du gouvernement fédéral. La société Air Canada et les Services frontaliers, deux partenaires complices qui imposent une vision internationale et fédérale du Canada comme pays anglophone!
Impératif français appuie la recommandation du Commissaire aux langues officielles Graham Fraser « d’imposer des amendes en cas de manquements aux obligations linguistiques du transporteur » ainsi que le versement de dommages-intérêts lors d’infractions. Mais, en plus, des changements s’imposent à la haute direction dont la vision et les valeurs encouragent les pratiques discriminatoires francophobes.
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