En aucun cas, vous ne devriez être reçu, servi et informé en anglais au Québec. En aucun cas!
Aucune excuse! La loi 101 est en vigueur depuis près de quarante ans. La colère gronde de plus en plus. On observe un retour de l’intolérance et de l’arrogance au sein de plusieurs organismes et entreprises du Québec, surtout dans les régions de Montréal et de l’Outaouais.
La liste suivante est loin d’être exhaustive. Malheureusement, il y en a beaucoup trop. Dans ces établissements, on crée des situations propres à faire plier le client, à l’obliger à abandonner ses droits, sa langue et sa fierté pour « accommoder » des employé(e)s ou des propriétaires qui les bafouent, ne parlent pas français ou refusent de l’apprendre.
Voici quelques cas :
- Des clients du nouveau Canadian Tire du Plateau à Gatineau se font accueillir en anglais
- D’autres sont humiliés par Tim Horton et son personnel unilingue anglais
- Vendredi dernier, le 5 juin, trois clients ont été reçus au restaurant Dinty’s par une hôtesse incapable de parler et même de comprendre le français. Pire, l’hôtesse était frustrée parce que les clients ne lui parlaient pas en anglais! Est-ce à cause de l’apostrophe dans le nom du restaurant, Dinty’s, que l’on nous apostrophe ainsi en anglais?
- Une succursale d’une banque québécoise bien connue, située dans la Basse-Gatineau, a embauché, il y a plusieurs années, et a toujours à son service une employée qui réclame aux clients de lui parler en anglais. Petit concours : nous vous invitons à trouver de quelle banque il s’agit.
- Au restaurant Sushi de Gatineau, l’accueil est linguistiquement indigeste.
- Dans les boutiques à ongles, on vous y griffe. Il est impossible d’obtenir une manucure ou une pédicure en français!
- Dans une multitude de dépanneurs et de commerces, on prend votre argent en anglais, sans un seul mot de français!
Nous le répétons puisque certains s’entêtent à ne pas le comprendre. Les entreprises au Québec qui embauchent du personnel incapable de parler français créent volontairement les conditions pour que les droits fondamentaux de travailler, d’être reçu, servi et informé en français soient violés. Aucune excuse n’est acceptable! C’est de la mauvaise volonté puisque les candidats et candidates qui parlent français foisonnent; et de plus, des cours de français, il s’en donne.
Certains employeurs vont même jusqu’à cultiver le problème en ne rappelant pas à leur personnel que la langue de travail au Québec, c’est le français!
Ces entreprises et commerces manifestent une forme d’intolérance envers le public, leurs clients, le Québec et sa langue commune, que tout le monde doit parler, sinon apprendre.
Les clients n’ont pas à subir l’intolérance de commerçants ou d’entrepreneurs. Ils ont raison de dénoncer partout et publiquement ces pratiques de mauvaise foi.
Adresses utiles :
Canadian Tire : dealer.ctc318@bellnet.ca
Tim Horton : denislavallee@videotro.ca
Dinty’s : Contact@dinty.com
Hokkaido Sushi : manager@hokkaidosushicanada.