Dans le dossier des marques de commerce utilisées comme noms d’entreprise, Impératif français réclame depuis des lustres le respect intégral de l’esprit de la Charte de la langue française, et ce, par toutes les entreprises établies au Québec, multinationales ou non. Par conséquent, Impératif français était prêt à souligner avec enthousiasme l’adoption d’un règlement proposant des mesures pour rendre conformes des « marques de commerce – noms d’entreprises » qui, depuis trop longtemps, anglicisent et polluent notre environnement linguistique à la grandeur du Québec.
Malheureusement, aujourd’hui, le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault, doit, au contraire, dénoncer les mesures proposées par la ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Hélène David. Selon M. Perreault, ces mesures sont incomplètes, voire très incomplètes et c’est pourquoi il les qualifie, à juste titre d’ailleurs, de « quarts de mesures ».
En effet, comment la ministre peut-elle réduire la place du français au Québec à sa seule présence dans l’affichage extérieur des commerces. N’est-elle pas consciente des multiples plateformes utilisées par ces mêmes entreprises pour faire la promotion de leur marque de commerce, que ce soit dans leur site Web, sur les réseaux sociaux, dans les médias, dans leur documentation commerciale, administrative ou professionnelle. De plus, à ce manque flagrant de vision pour un Québec français s’ajoute une injure impardonnable en cette période d’austérité. Eh oui! Comment la ministre peut-elle imaginer une seule seconde que le gouvernement puisse fournir une aide financière à des entreprises, qui, sous l’égide du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) ont dépensé des millions de dollars, en poursuite judiciaire, pour ne pas respecter le français, langue officielle du Québec depuis l’adoption, par le gouvernement de M. Robert Bourassa, de la loi 22 en 1974, soit plus de 40 ans.
Dans ce contexte, Impératif français suggère fortement à la ministre d’investir l’argent des contribuables non pas dans des entreprises irrespectueuses qui manquent de « courtoisie et de politesse » envers la population du Québec, mais dans des organismes éducatifs et culturels, véritables ambassadeurs de la culture française au Québec et ailleurs. En outre, une partie de cet argent pourrait renflouer les coffres de l’Office québécois de la langue française pour lui donner les moyens de ses ambitions, notamment en augmentant le nombre de personnes dédiées aux enquêtes et à une surveillance efficace de la langue du travail dans les grands chantiers et autres.
Enfin, quand le président d’Impératif français lit que le CCCD « travaillera avec le gouvernement » pour la rédaction du règlement sur les marques de commerce, il lance le message suivant à la ministre : « Nombre d’organismes de défense du français sont prêts à vous faire bénéficier, ainsi qu’aux membres de votre équipe, de leur expérience terrain en matière de protection et de promotion du français, alors n’ajoutez pas, Madame la Ministre, l’insulte à l’injure en nous ignorant complètement. »
Source :
Mouvement Impératif français
www.imperatif-francais.org
Malheureusement, aujourd’hui, le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault, doit, au contraire, dénoncer les mesures proposées par la ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Hélène David. Selon M. Perreault, ces mesures sont incomplètes, voire très incomplètes et c’est pourquoi il les qualifie, à juste titre d’ailleurs, de « quarts de mesures ».
En effet, comment la ministre peut-elle réduire la place du français au Québec à sa seule présence dans l’affichage extérieur des commerces. N’est-elle pas consciente des multiples plateformes utilisées par ces mêmes entreprises pour faire la promotion de leur marque de commerce, que ce soit dans leur site Web, sur les réseaux sociaux, dans les médias, dans leur documentation commerciale, administrative ou professionnelle. De plus, à ce manque flagrant de vision pour un Québec français s’ajoute une injure impardonnable en cette période d’austérité. Eh oui! Comment la ministre peut-elle imaginer une seule seconde que le gouvernement puisse fournir une aide financière à des entreprises, qui, sous l’égide du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) ont dépensé des millions de dollars, en poursuite judiciaire, pour ne pas respecter le français, langue officielle du Québec depuis l’adoption, par le gouvernement de M. Robert Bourassa, de la loi 22 en 1974, soit plus de 40 ans.
Dans ce contexte, Impératif français suggère fortement à la ministre d’investir l’argent des contribuables non pas dans des entreprises irrespectueuses qui manquent de « courtoisie et de politesse » envers la population du Québec, mais dans des organismes éducatifs et culturels, véritables ambassadeurs de la culture française au Québec et ailleurs. En outre, une partie de cet argent pourrait renflouer les coffres de l’Office québécois de la langue française pour lui donner les moyens de ses ambitions, notamment en augmentant le nombre de personnes dédiées aux enquêtes et à une surveillance efficace de la langue du travail dans les grands chantiers et autres.
Enfin, quand le président d’Impératif français lit que le CCCD « travaillera avec le gouvernement » pour la rédaction du règlement sur les marques de commerce, il lance le message suivant à la ministre : « Nombre d’organismes de défense du français sont prêts à vous faire bénéficier, ainsi qu’aux membres de votre équipe, de leur expérience terrain en matière de protection et de promotion du français, alors n’ajoutez pas, Madame la Ministre, l’insulte à l’injure en nous ignorant complètement. »
Source :
Mouvement Impératif français
www.imperatif-francais.org