
La situation en cause dégage une forte mauvaise odeur de répression de la justice. En effet, un avocat devra comparaître devant le Conseil de discipline du Barreau car il a osé déplorer que la magistrate Karen Kear-Jodoin ait rendu au Québec un jugement d’abord en anglais alors que « l’audience et les plaidoiries dans la cause en question s’étaient déroulées en français, et que l’accusé et les avocats au dossier sont francophones » ! Kear-Jodion est connue! « La juge Kear-Jodoin utiliserait d’ailleurs très souvent l’anglais dans ses jugements… »

La plainte du « Conseil de discipline » trouve son origine auprès du juge en chef de la Cour supérieure, François Rolland, qui s’est « étonné » jusque dans les médias du « ton » et de la « teneur » des propos de Me Allali qui remet en question pour le bien de la justice et des citoyens la discrimination linguistique et la lenteur des procédures. (Le surlignage en jaune est de nous.)
Tout le monde admettra que Me Frédéric Allali mérite des félicitations et non du harcèlement ou des représailles « disciplinaires »! Des avocats comme lui, la justice en réclame davantage!
Selon nous, ce sont plutôt les juges François Rolland et Karen Kear-Jodoin et le Barreau qui doivent faire l’objet de « discipline »!
Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français