Note d’Impératif français : la francophonie canadienne n’a cessé de reculer sous le règne de Michaëlle Jean, représentante de la reine d’Angleterre et gouverneure du Canada. C’est sous le règne de Mme Jean que le gouvernement conservateur a multiplié les mesures d’affaiblissement de la francophonie canadienne et a pris des décisions très graves pour son avenir et son développement, comme la destruction du réseau français de Radio-Canada et l’anglicisation des francophones.
Qui pour succéder à Abdou Diouf à la tête de la Francophonie?
Extrait de http://www.pierrebuyoya.net/succeder-abdou-diouf-tete-francophonie/
Huffingtonpost.ca, par Philippe Petit. « En deux mandats à la tête du Burundi, il a réussi le coup de maître de ramener le calme entre Tutsis et Hutus – se mettant cependant à dos les extrémistes des deux camps – avant de céder pacifiquement le pouvoir à son vice-président en 2003 et de devenir président du Panel de haut niveau de l’OIF. Il connaît les chefs d’États africains ; il a été observateur pour plusieurs élections présidentielles sur le continent (Afrique du Sud, Guinée-Bissau, République Démocratique du Congo, Mauritanie, etc). »
(…) un secrétaire général non africain pourrait être perçu comme une défaite diplomatique africaine.
La candidature de Michaëlle Jean
(… ) Dans ce contexte, la candidature de Michaëlle Jean, 27e gouverneure du Canada, pays majoritairement anglophone rappelons-le, paraît compliquée. Née à Port-au-Prince, en Haïti, elle vit au Canada depuis le début de ses études à l’Université et a été pendant 5 ans représentante de la reine d’Angleterre. Ses connaissances sur la Francophonie semblent limitées et il est fort probable que de nombreux pays africains opposent un véto à sa candidature. D’autant que l’administrateur de l’OIF, Clément Duhaime, reconnu pour ses performances, est lui aussi canadien. L’organisation peut difficilement avoir deux Canadiens au poste de secrétaire général et administrateur. La nomination de Michaëlle Jean à la tête de l’OIF signifierait donc probablement l’éviction d’un homme qui n’a rien demandé à personne et a montré à maintes reprises son talent pour exercer sa fonction.
Choisir Pierre Buyoya comme Secrétaire général
(…) En deux mandats à la tête du Burundi, Pierre Buyoya a réussi le coup de maître de ramener le calme entre Tutsis et Hutus – se mettant cependant à dos les extrémistes des deux camps – avant de céder pacifiquement le pouvoir à son vice-président en 2003 et de devenir président du Panel de haut niveau de l’OIF. Il connaît les chefs d’états africains ; il a été observateur pour plusieurs élections présidentielles sur le continent (Afrique du Sud, Guinée-Bissau, République Démocratique du Congo, Mauritanie, etc). Il concentre d’ailleurs un tiers de son programme pour le secrétariat général de l’OIF à la prévention et à la résolution pacifique des conflits. À l’heure où la majorité des pays africains est en sortie de crise ou gangrénée par le terrorisme, cet argument pourrait faire pencher la balance de son côté.
Si la vocation première de l’Organisation internationale de la Francophonie est de promouvoir la langue et la culture française, cette dernière développe de plus en plus sa dimension politique et choisir Pierre Buyoya comme Secrétaire général pourrait être une manière d’asseoir définitivement cette volonté de construire un espace politique francophone solide.